Concours pour nommer l’alligator albinos de Planet Exotica : PETA propose « Jean-Aymar de la Captivité »
Le zoo Planet Exotica vient de faire l’acquisition d’un alligator albinos et a appelé aux idées pour nommer son tout nouveau prisonnier. Alors que le zoo a posé comme critères un nom « francophone et masculin » et qui « évoque à la fois la blancheur et la rareté », PETA a fait part d’une proposition originale et lourde de sens : l’association suggère que l’animal, voué à toute une vie dans un espace restreint à servir « d’attraction rare », soit baptisé « Jean-Aymar de la Captivité », soulignant par ce biais que les animaux sauvages n’ont pas à être tenus captifs pour le profit.
Alors que s’opère une prise de conscience grandissante de la cruauté inhérente à la détention d’animaux sauvages en captivité de la part du public français et international, cette proposition rappelle que les animaux ne sont pas des attractions. L’association a également écrit une lettre au directeur du zoo, lui demandant de transformer l’installation en sanctuaire où les intérêts des animaux seraient réellement pris en compte.
Les zoos sont des prisons
Bien que les gens peuvent être tentés de visiter des zoos pour y observer les animaux sauvages qui les fascinent, pour ces individus sensibles et intelligents qui y sont emprisonnés à vie pour satisfaire notre curiosité, l’existence dans un zoo est frustrante et déprimante. Même les meilleurs zoos ne peuvent satisfaire les besoins complexes des animaux sauvages : toute une vie passée dans un espace restreint, sans possibilité d’explorer, de tisser des liens sociaux avec les congénères de leur choix, ni d’exprimer la plupart de leurs comportements naturels, ne peut mener qu’à d’immenses souffrances, physiques et mentales.
Par ailleurs, les alligators albinos ne constituent pas une sous-espèce à « protéger » ; il s’agit d’individus souffrant d’une maladie génétique extrêmement rare, que des zoos font reproduire dans l’espoir de créer plus d’individus condamnés à souffrir de trouble de la vision et d’une extrême sensibilité au soleil, simplement pour attirer des visiteurs et générer d’importants revenus. L’albinisme est un handicap lourd pour ces animaux, qui auraient besoin de s’exposer de longues heures au soleil pour réguler leur température corporelle, mais qui risquent de graves brûlures cutanées et oculaires en cas d’exposition aux rayons UV.
Les animaux devraient vivre dans leur habitat naturel, plutôt que d’être troqués d’un zoo à un autre comme des marchandises, emprisonnés dans des conditions inappropriées et exhibés comme des attractions pour vendre des billets.
Ce que vous pouvez faire
À l’heure où le bien-être animal est au-devant de la scène et qu’on en sait davantage sur la sentience de ces êtres fascinants, nous ne pouvons pas continuer à emprisonner des animaux pour notre bon plaisir. Ne donnez pas votre argent à ces établissements inhumains profitant de l’exploitation des animaux. Les zoos ne cesseront d’élever et de capturer des animaux dans la nature que si leur soutien financier disparaît, aussi la façon la plus importante pour sauver les animaux de l’emprisonnement est simplement de rester loin des zoos. Nous pouvons protéger les espèces en voie de disparition en soutenant la préservation des habitats naturels, et non les prisons pour animaux.
La place des animaux n’est ni dans des zoos ni dans les cirques, mais dans leur habitat naturel. Agissez en signant notre pétition pour la fin de la captivité des animaux sauvages dans les cirques :