Cruels et dangereux : qu’attend-t-on pour interdire les cirques animaliers ?
À Montpellier, des photos prises par un sympathisant de PETA montrent les animaux prisonniers du cirque Pinder entassés dans des enclos de fortune. Après le transport éprouvant dans des bétaillères, ces animaux sont donc placés dans ce genre d’environnement inadapté, source de détresse et d’ennui profond. Ils ne connaissent rien d’autre, tout au long de leur existence, que l’alternance d’une détention pénible et de séances de dressage ou de spectacles où ils sont contraints à effectuer des tours.
Quant aux félins, ils restent enfermés dans les cages en acier montées sur les camions. Une véritable torture pour des animaux sauvages, qui, dans la nature, parcourent et explorent leur territoire.
Les accidents sont légions et il n’y a qu’à ouvrir les journaux pour se rendre compte à quel point la présence d’animaux sauvages captif est un danger à la fois pour les humains et pour les animaux qui tentent régulièrement de s’échapper.
Le 9 mars : « Avignon : agressé par un chameau sur le chemin du collège ». Le 12 janvier :« Festival du cirque de Massy : deux lionnes s’échappent ». Le 21 janvier :« Essonne : échappé du cirque, le chameau se retrouve sur un pont ». Le 10 mars : « Toulouse : un automobiliste percute un chameau, l’animal s’était échappé d’un cirque ». Le 12 mars :« Roubaix: deux chameaux échappés d’un cirque s’offrent une promenade dans la ville ». Le 20 mars : « Vaucluse : deuxième attaque de chameau sur un collégien ».
Les animaux ne sont pas adaptés à la captivité et à l’itinérance des cirques. Comme cette militante qui a obtenu l’interdiction des cirques dans sa commune, contactez votre maire pour demander une interdiction communale des cirques avec animaux.