À l’instant : des activistes de PETA perturbent le défilé Hermès pendant la Fashion Week parisienne

Posté le par Caroline C

Lors du défilé Hermès printemps/été 2025 de la semaine de la mode parisienne, trois militantes de PETA ont pris d’assaut le podium à tour de rôle, portant des hauts sur lesquels on pouvait lire « Animals aren’t fabrics » et brandissant une pancarte avec le message « Hermès : stop aux peaux ‘exotiques’. »

Il s’agit du troisième défilé de mode perturbé par les entités PETA cette saison : le défilé de Burberry à Londres a également été pris d’assaut, ainsi que le défilé Christian Dior plus tôt cette semaine, faisant écho aux années précédentes, où les entités PETA avaient déjà perturbé avec succès des défilés aux Fashion Weeks de New York, Londres, Milan et Paris pour protester contre l’usage de peaux animales.

Des crocodiles poignardés et écorchés vifs en Thaïlande

Des enquêtes, dont une vidéo de l’association australienne Kindness Project, tournée dans des élevages intensifs appartenant à Hermès, dévoilent toute l’horreur que subissent les reptiles confinés, charcutés et tués pour leurs peaux. On y voit des crocodiles parqués à l’étroit dans des enclos et cages lugubres, traînés, mutilés et poignardés avec un tournevis. En décembre dernier, une nouvelle enquête de PETA Asie a révélé que des milliers de crocodiles élevés pour leur peau passaient leur vie dans des bassins sales et exigus dans un élevage en Thaïlande. Un crocodile avait été vu en train de bouger pendant 23 longues minutes après qu’un employé a plongé une lame en métal dans son cou.

PETA soulève qu’il faut trois crocodiles pour produire un seul sac Hermès et que de nombreux créateurs de mode comme Victoria Beckham, Karl Lagerfeld, Mulberry, Paul Smith, Chanel et Stella McCartney ont bannit les peaux exotiques de leurs collections.

Aidez nous à mettre fin à l’industrie des peaux d’animaux sauvages

Ne soutenez pas cette souffrance. N’achetez rien qui soit fait avec de la peau animale. Il existe aujourd’hui tellement de matières véganes et écologiques sans cruauté que rien ne justifie de vendre, d’acheter ou de porter des accessoires ou des vêtements en peaux d’animaux sauvages.

La maltraitance montrée par ces images bouleversantes est loin d’être rare : il s’agit d’une pratique commune dans l’industrie des peaux « exotiques ». Demandez à Hermès, qui possède des élevages de crocodiles similaires en Australie, d’arrêter de vendre des peaux d’animaux sauvages dès maintenant :