Des « vaches » et des « moutons » dans le métro pour protester contre l’exportation d’animaux vivants
En cette Journée mondiale contre l’exportation des animaux vivants, des militants de PETA portant des masques de vaches et de moutons se sont rendus ce matin dans la ligne 8 du métro parisien afin d’alerter les voyageurs sur les souffrances que subissent des millions d’animaux soumis à de longs et pénibles trajets par voie routière, ferroviaire ou maritime.
Sur les pancartes, on pouvait lire « Pour nous, c’est l’heure de pointe 24/24 », « Aidez-nous : devenez végan » et « Stop à l’exportation d’animaux vivants ».
L’enfer du transport d’animaux vivants
Chaque année, au sein de l’Union européenne, des millions d’animaux sont transportés d’un pays à un autre, lors de voyages durant souvent plusieurs jours. L’UE exporte aussi plus de trois millions d’animaux en dehors de ses frontières.
Ces animaux sont exportés pour être abattus dans des pays tels que la Turquie, le Liban ou l’Afrique du Nord afin de répondre à la demande de viande halal fraîche sur place et à la demande mondiale de cuir. Après l’abattage, leurs peaux sont expédiées dans le monde entier, y compris en France.
D’innombrables enquêtes ont révélé l’horreur qui règne à bord des navires de transport, où des animaux terrifiés sont parqués à l’étroit, serrés les uns contre les autres au milieu de leurs propres excréments, exposés à la chaleur ou au froid, souvent sans soins adéquats ni assez de nourriture et d’eau. Pendant le transport, ils se bousculent les uns les autres, ce qui leur cause des blessures, et s’ils tombent ils peuvent être piétinés à mort. Beaucoup succombent à la déshydratation, à la faim ou à des maladies.
Les animaux morts ou mourants sont parfois jetés par-dessus bord. Arrivés à leur destination finale – généralement dans des pays où les lois de protection des animaux sont quasi-inexistantes – leur supplice continue et les animaux sont soumis à des maltraitances et à des méthodes d’abattage encore pires que celles qu’ils connaîtraient ici, dans des conditions horribles qui seraient illégales en France.
Ce que vous pouvez faire
Envoyez un message aux commissaires européens à l’Agriculture, au Commerce et à la Santé et sécurité alimentaire, afin qu’ils proposent une législation interdisant les exportations d’animaux vivants de l’UE vers des pays tiers et mettent un terme à cette horrible cruauté maintenant :
La prochaine fois que vous vous sentirez à l’étroit en faisant la navette, pensez aux animaux exportés sur de longues distances dans des conditions insalubres et surpeuplées, et pour qui le trajet dure des semaines et leur arrêt est l’Abattoir. Le meilleur moyen d’aider ces animaux est de cesser de participer à leurs souffrances en s’engageant à ne jamais les consommer, ou porter du cuir, et d’encourager son entourage à faire de même en partageant ces informations.