Des visons fous de détresse dans des élevages canadiens producteurs de fourrure infestés d’asticots
De nouvelles révélations de PETA États-Unis montrent le sort réservé aux visons dans cinq élevages producteurs de fourrure au Canada, soumis à des conditions de vie si terribles que beaucoup d’entre eux deviennent fous. Les images ont été prises par Malcolm Klimowicz, militant pour les droits des animaux.
Les visons étaient forcés de vivre dans des cages minuscules au sol grillagé, couvertes de toiles d’araignée et imprégnées d’excréments. La nourriture était déversée sur le dessus des cages, et des monceaux de déchets et de flaques infestées d’asticots s’étaient formés en dessous d’elles. Un des visons avait une blessure ouverte à la tête et plusieurs autres n’avaient plus d’oreilles. L’un d’entre eux gisait inerte et d’autres devaient grimper sur le corps en décomposition d’un de leur codétenu.
Les visons sont des animaux intelligents et extrêmement actifs. Ce sont d’excellents grimpeurs et nageurs. Dans la nature, ils explorent leur environnement à la recherche de nourriture, évoluent entre différentes tanières et sur un territoire de plusieurs kilomètres à proximité d’un cours d’eau. L’enfermement extrême qui ne leur laisse aucune chance de s’échapper conduit les visons dans les élevages producteurs de fourrure à développer des comportements anormaux, des « stéréotypies », signes d’un trouble mental induit par la captivité. Les animaux font des mouvements compulsifs, tournent en rond de manière frénétique et tentent de rogner le grillage de leur cage.
Malcolm Klimowicz a pénétré dans ces élevages parce que, comme beaucoup de monde, il ne pouvait plus supporter cela. Les animaux, a-t-il déclaré, souffrent pour faire des « ornements vestimentaires débiles », pourtant l’industrie persiste à tromper le grand public en déclarant que les producteurs de fourrure « prennent le bien-être animal très au sérieux ». Nous pouvons toutes et tous prendre le problème à bras le corps en préférant la compassion à la cruauté à chaque achat et en refusant d’acheter ou de porter de la fourrure.
Voici ce que vous pouvez faire
En France aussi, l’industrie de la fourrure continue à faire souffrir et à tuer des visons et des lapins alors que la production de fourrure est interdite dans de plus en plus de pays européens. Prenez quelques instants pour faire grossir notre pétition adressée au ministre de l’Agriculture en lui demandant d’interdire cette horrible production.