Deux villes de plus de 30 000 habitants refusent désormais les cirques animaliers
Viry-Châtillon (Essonne) et Saint-Raphaël (Var) ont annoncé à PETA qu’elles avaient pris des mesures pour interdire l’installation des cirques animaliers. Leurs deux décisions sont principalement motivées par le respect des animaux et le souci d’agir pour mettre fin à leurs souffrances dans les cirques.
Elles rejoignent ainsi une liste de près de 50 communes qui n’accueillent plus les cirques animaliers et contribuent à pousser un peu plus ces tristes spectacles dans les oubliettes de l’histoire.
Pour les mairies, message reçu
Préalablement contactée par PETA, Saint-Raphaël a pris un arrêté qui détaille les raisons pour lesquelles les cirques sont forcément des lieux de souffrance pour les animaux :
Considérant que les cirques ne peuvent offrir aux animaux un espace et des conditions de détention adaptés à leurs exigences biologiques, à leurs aptitudes et à leur mœurs (enfermement dans des cages, qui plus est, souvent trop étroites et mal entretenues ; utilisation de dispositions d’attache et de contention ; conditions d’alimentation et d’abreuvement inadaptées),
Considérant que les animaux sont des êtres vivants doués de sensibilité et qu’à ce titre ils doivent être placés par leur propriétaires dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de leurs espèces,
Considérant que les spectacles de cirque contiennent des numéros imposant aux animaux des exercices contre-nature obtenus au prix d’un dressage reconnu comme étant incompatible avec les impératifs biologiques des espèces […]
Viry-Châtillon dresse le même constat et déclare par exemple dans son arrêté que « les conditions de détention des animaux occasionnent à ces derniers des pathologies avérées tels que des troubles cardiaques, de l’arthrite, des stéréotypies et autres troubles du comportement ».
Les jours de la captivité des animaux sont comptés
L’un des cirques Bouglione s’est adapté et a récemment annoncé avoir cessé d’utiliser des animaux. Son fondateur, Joseph Bouglione, a déclaré être « le premier cirque traditionnel historique en France à essayer de nous adapter à la nouvelle demande du public. […] Si les numéros de cirque avec des animaux choquent les gens, alors il faut arrêter ».
Alors que la France vient d’interdire la reproduction des orques et des dauphins pris au piège des parcs marins, tout le monde sait que la détention et la maltraitance des animaux pour le divertissement de certains humains n’a plus d’avenir.