Excellente nouvelle ! La Roumanie interdit les élevages de chinchillas et de visons pour la fourrure

Posté le par Caroline C

Le Parlement roumain de Bucarest a voté l’interdiction de l’élevage, de la détention et de la mise à mort des chinchillas et des visons pour leur fourrure à compter du 1er janvier 2027. Vingt-et-un autres pays de l’Union européenne ont adopté des interdictions similaires.

Avec cette interdiction, la Roumanie envoie non seulement un signal fort en faveur d’une plus grande compassion à l’égard des animaux, mais elle agit également dans l’intérêt de ses électeurs. En effet, la majorité des Roumains et Roumaines et de la population européenne rejette la fourrure.

L’horreur des élevages de fourrure

Cette décision épargnera une existence extrêmement pénible à des dizaines de milliers d’animaux chaque année. Dans les élevages de fourrure, les chinchillas et les visons, entre autres, passent toute leur vie dans des cages grillagées dans des conditions d’hygiène déplorables, entourés d’excréments, de nourriture pourrie et avec des poils emmêlés. Les chinchillas, qui aiment passer leurs journées à creuser, à grimper et à jouer, sont contraints de vivre dans des cages minuscules où ils n’ont pas la place nécessaire pour faire quoi que ce soit de naturel ou d’important pour eux. Les visons, qui préfèrent rester seuls, sont souvent enfermés par milliers, sans espace personnel, ce qui entraîne une angoisse et une frustration qui poussent de nombreux animaux à s’automutiler, se mordant la peau, la queue et les pattes. Ils sont souvent tués par gazage ou par électrochocs anaux pour ne pas abîmer leur fourrure.

Jo-Anne McArthur

La production de fourrure et d’angora en France doit cesser

L’élevage d’animaux sauvages pour leur fourrure est interdit en France. Cependant, il subsiste en France une dizaine d’élevages de lapins Orylag, élevés et tués pour leur fourrure et leur chair, et une trentaine d’élevages de lapins pour l’angora : des milliers d’animaux sont donc encore abattus, gazés, électrocutés, ou assommés et dépecés chaque année pour alimenter une mode barbare qui consiste à revêtir la peau et les poils de quelqu’un d’autre. Tous ces individus souffrent tout autant que les visons ou les chinchillas dans l’industrie de la fourrure. Faites pression sur le ministre de l’Agriculture afin qu’il consolide les avancées entamées par le gouvernement et mette totalement fin au commerce dangereux et cruel de la fourrure et de l’angora.

Demandez l’interdiction totale de la production de fourrure et d’angora en France :