EXCLU : des moutons frappés, blessés et violemment projetés en Ecosse
À la suite de l’enquête de PETA Asie montrant des employés de l’industrie lainière donnant des coups de poing et de pied, piétinant, mutilant et projetant violemment des moutons dans des hangars de tonte en Angleterre, une nouvelle enquête révèle une cruauté semblable en Écosse.
Le témoin qui a tourné ces images a observé des pratiques cruelles ayant cours dans chacun des 24 élevages visités.
Des éleveurs et des tondeurs frappent des moutons au visage et leur donnent des coups de pieds
Comme vous pouvez le voir dans ces images inédites, des employés d’hangars de tonte en Ecosse frappaient violemment ces animaux inoffensifs au visage, leur plaquaient la tête au sol, leur assénaient des coups de poing et de pied, et les projetaient violemment depuis les remorques où avaient lieu la tonte. Lorsque ces animaux, de nature timide, paniquaient, les tondeurs les immobilisaient en se tenant sur eux, les piétinant, ou en se mettant à genoux sur leur cou ou leur abdomen.
De nombreux moutons saignaient après la tonte, réalisée à la hâte et sans ménagement
Les tondeurs sont payés au volume plutôt qu’à l’heure, ce qui conduit à des manipulations à l’emporte-pièce et violentes durant la tonte, infligeant de graves blessures aux moutons. Le témoin n’a jamais vu d’employés administrer de traitement antidouleur aux animaux avant de recoudre leurs plaies béantes de façon rudimentaire, au fil et à l’aiguille. Il n’a pas non plus vu les moutons souffrant de blessures aux sabots ou de mastite – une infection douloureuse des mamelles – recevoir de soins vétérinaires. Dans la vidéo, on peut voir une brebis souffrant d’une mastite si douloureuse qu’elle ne pouvait même plus se relever. On entend un employé dire qu’elle sera abattue au fusil.
Des moutons mouraient pendant ou peu après la tonte
Certains moutons perdaient connaissance pendant la tonte. Les tondeurs les trainaient hors des remorques et laissaient mourir dans un coin, et le témoin a vu un mouton mourir peu de temps après avoir été tondu. Dans un élevage, un employé a trainé une brebis, qui semblait mourante, par la jambe, pendant que sa tête heurtait le sol accidenté et dur sur plusieurs mètres. Un autre tondeur a suspendu une brebis mourante au rebord de l’estrade où est réalisée la tonte, puis l’a placée contre une rambarde, ou, prise de convulsions, elle est morte peu de temps après.
Ce sont des conditions que l’on retrouve partout dans le monde.
Dans tous les élevages et hangars de tonte dans lesquels des témoins de PETA Asie ou d’autres affiliées de PETA se sont rendus, des comportements tout aussi atroces ont pu être observés. Huit enquêtes différentes tournées dans 72 élevages sur quatre continents – en Europe, en Australie, en Amérique du nord et en Amérique du sud – montrent des moutons se faire frapper au visage avec des cisailles ou tondeuses électriques, asséner des coups de pied et de poing, et des agneaux se faire arracher la peau à vif.
C’est très simple : la production de laine – d’où qu’elle provienne et même si elle est prétendument « éthique » ou issue de « fournisseurs responsables » – rime avec une souffrance cauchemardesque et une mort terrifiante pour des millions de moutons et d’agneaux.