Pour la fête des Mères des « bébés » géants appellent les humains à arrêter le lait
À quelques jours de la fête des Mères, deux « bébés » géants ont manifesté sur l’esplanade des Invalides et à quelques pas du Ministère de l’Agriculture en brandissant des pancartes proclamant : « Le lait de vache, c’est pour les bébés vaches » et « Pas ta mère, pas ton lait ».
Ces bébés ont rappelé aux passants que la production de lait repose sur l’exploitation du lien affectif entre une mère et son enfant qui est tout aussi fort chez une vache et une brebis que chez nous, humains, et qu’il est grand temps de nous sevrer et de passer à l’âge adulte.
L’industrie du lait repose sur l’exploitation du lien mère-enfant
La souffrance d’une mère à qui l’on arrache son enfant est l’un des pires tourments imaginables, pourtant celle-ci est inhérente à la production de lait et de ses dérivés. Dans l’industrie laitière, les vaches sont inséminées de force et à répétition, et on leur retire chaque veau. Les petits mâles, qui sont considérés comme des sous-produits de l’industrie laitière, passent leur courte vie dans d’étroits enclos pour être engraissés avant d’être envoyés à l’abattoir. Les femelles, elles, sont vouées à la même vie pleine de douleur et de détresse que leur mère.
Les mères vaches subissent ce déchirement chaque année durant toute leur vie, pleurant chaque bébé perdu, jusqu’à ce que leur production de lait diminue et qu’elles soient à leur tour suspendues et égorgées à l’abattoir pour être transformées en viande hachée bas de gamme.
Une anecdote tragique, relatée par la vétérinaire Dr. Holly Cheever, atteste des capacités cognitives impressionnantes des bovidés à travers l’exemple d’une mère vache, forcée d’effectuer un choix déchirant. Cette vétérinaire avait été contactée par un éleveur au sujet d’une de ses vaches qui avait mis bas et dont le veau lui fut retiré comme c’est l’usage dans l’industrie. Pourtant, son pis restait vide lorsqu’il tentait de lui extraire en salle de traite les près de 47 litres de lait par jour qu’elle aurait dû produire. Quelques jours plus tard le mystère fut résolu : cette vache avait mis bas à des jumeaux et en avait caché un (dans le but de le sauver) et avait ramené l’autre à l’éleveur, tout en sachant que celui-là lui serait enlevé comme tous les autres petits qu’elle n’avait jamais pu allaiter et élever. Chaque soir, elle retrouvait son veau caché et le nourrissait, tentant de garder au moins l’un de ses bébés à ses côtés. Malheureusement, une fois le second veau découvert par l’éleveur, celui-ci fut également arraché à sa mère et confiné seul dans un box à veau, tout comme son frère. Le raisonnement complexe de cette mère – qui s’était souvenu du fait que l’éleveur lui volait ses petits et avait formulé un plan logique en conséquence – n’a pas suffi à lui permettre de protéger son veau.
En cette fête des Mères, étendons notre considération à toutes les mères en tirant un trait sur les produits laitiers et en optant pour les nombreuses alternatives végétales disponibles aujourd’hui.
Agissez pour toutes les mères
Il est complétement illogique de boire le lait d’une autre espèce, et cela jusque dans l’âge adulte, alors que ce lait était destiné à de petits veaux arrachés à leurs mères, avec tout le tourment et la détresse que cela implique.
Il existe aujourd’hui une immense variété d’alternatives végétales aux produits laitiers, pour lesquels aucune mère n’a souffert. Épargnez les mères vaches, brebis et chèvres et leurs petits en changeant votre alimentation – commandez le « Guide du végan en herbe » gratuit de PETA et commencez dès maintenant :