Grâce à PETA Inde, des milliers de chevaux qui souffrent en Inde pourraient être épargnés !
Vous avez peut-être vu la vidéo de PETA Inde montrant des visites d’élevages dans lesquels des milliers de chevaux, ânes et mules sont enfermés, malades et atteints de malnutrition, tout cela pour qu’ils puissent être utilisés comme des machines sur pattes pour la production d’antitoxines et de produits anti-venins.
Après que PETA Inde a rencontré des agences gouvernementales indiennes et que plus d’un quart de million de membres et de sympathisants de PETA et nos affiliés au monde entier ont pris parti pour les animaux au moyen d’une pétition, le gouvernement indien a annoncé qu’il allait financer le développement de méthodes de fabrication modernes de sérums anti-venins contre les morsures de serpent.
L’appel adressé aux chercheurs afin qu’ils développent des anti-venins a été lancé par le BIRAC (Biotechnology Industry Research Assistance Council) d’Inde. Le Consortium international scientifique de PETA, dont PETA France est membre, finance déjà le développement d’une antitoxine non-animale qui peut être employée pour traiter la diphtérie à la place de celle qui est fabriquée à partir de sang de cheval. Avec le soutien du BIRAC, les chercheurs ont une chance de sauver des chevaux de la souffrance dans la fabrication des anti-venins contre les morsures de serpent.
Les anti-venins faits à partir d’un procédé sans animaux constituent un produit uniforme de plus haute qualité, avec moins d’effets secondaires pour le patient et ils offrent une durée de conservation supérieure à ceux qui sont faits en utilisant des animaux.
Espérons que les efforts de PETA Inde et de ses affiliées mettent un terme à ces élevages cauchemardesques où des chevaux, des ânes et des mules sont soumis à des injections répétées de toxines et à des drainages sanguins douloureux pendant lesquels ils peuvent se faire prendre jusqu’à 15 % de leur sang en une fois ! De nombreux équidés dans les centres d’extraction de sang souffrent d’anémie ainsi que de plaies non traitées, de sabots malades, de malnutrition, d’infections, de parasites, d’enflure des membres, de boiteries et de pathologies oculaires.