Grande nouvelle ! Karl Lagerfeld rejette les peaux exotiques
Après avoir été informé par PETA États-Unis – et alors que les experts de la faune sauvage avertissent que le commerce des peaux de serpent, de crocodile et d’autres animaux exotiques pourrait alimenter la propagation de maladies comme la COVID-19 – Karl Lagerfeld a banni l’utilisation des peaux exotiques.
La marque a interdit la fourrure l’année dernière à la suite de communications avec PETA États-Unis. Avant sa mort, Lagerfeld était lui-même directeur de création chez Chanel, qui a cessé la fourrure et les peaux exotiques en 2018.
Votre garde-robe pourrait-elle provoquer la prochaine pandémie ?
La pandémie de COVID-19 aurait son origine dans un marché humide chinois où des animaux sauvages, morts ou vivants, étaient vendus pour être consommés. De nombreux marchés de ce type sont toujours en activité.
L’élevage intensif d’animaux sauvages pour leur peau et leur chair entraîne la transmission de nouveaux virus de l’animal à l’humain. Les experts avertissent que les élevages d’animaux exotiques sont des lieux de propagation d’agents pathogènes, ce qui augmente le risque de futures pandémies.
La cruauté derrière les portefeuilles en peau exotique
PETA États-Unis a envoyé à Karl Lagerfeld les résultats de ses enquêtes d’infiltration sur l’industrie des peaux exotiques. Derrière chaque sac à main ou portefeuille fabriqué en peaux exotiques se cache un animal qui a immensément souffert.
Les alligators sont gardés dans de l’eau fétide à l’intérieur d’hangars sombres et humides avant qu’on leur ouvre la nuque au couteau et que des tiges de métal ne leur soient enfoncées dans la tête pour tenter de leur brouiller le cerveau, souvent alors qu’ils sont pleinement conscients.
Des autruches ayant un an à peine sont transportées par camion jusqu’aux abattoirs, où des ouvriers les placent dans un appareil d’étourdissement qui les met la tête en bas, avant de leur trancher la gorge et de leur arracher les plumes.
Les serpents eux, sont souvent cloués aux arbres avant que leur corps ne soit ouvert d’un bout à l’autre, et qu’ils soient écorchés vifs.
Ne laissez pas la prochaine crise mondiale provenir du secteur de la mode
La décision de Karl Lagerfeld de mettre fin à l’utilisation de peaux volées à des animaux sauvages est un signe des temps. La marque se joint désormais à Mulberry, Diane von Furstenberg, Paul Smith, le groupe SMCP, Victoria Beckham, Vivienne Westwood et bien d’autres pour bannir les peaux exotiques.
Rejoignez PETA pour demander à LVMH, propriétaire de Louis Vuitton, d’arrêter à son tour la vente d’articles fabriqués avec des peaux exotiques :