Grande nouvelle : la tauromachie refusée au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO !
La tauromachie doit être abolie, non protégée. Et l’UNESCO semble être d’accord. L’organisation a refusé de protéger le massacre ritualisé des taureaux en rejetant une demande de classement de la corrida comme « patrimoine culturel ayant un besoin urgent de protection ».
Tous les ans, une liste est soumise à l’UNESCO pour examen afin de profiter de la protection culturelle, et le lobby de la tauromachie a demandé à y être inscrit pour 2021. Suite à cette annonce, une tempête de plus de 20 000 tweets avec le hashtag #NoTauromaquiaEnUnesco relayée par de nombreuses associations, dont le collectif La Tortura No Es Cultura, Animal Guardians et PETA et ses affiliées, avait appelé la commission à refuser cette candidature – et ces messages ont été entendus !
? La tauromachie c'est ça ⬇️
Une abomination et une honte pour l'humanité. ?#NoTauromaquiaEnUnesco @UNESCO @AAzoulay @EspUNESCO @France_UNESCOpic.twitter.com/3HE9HWplgD
— PETA France (@PETA_France) September 9, 2020
Si la tauromachie avait été éligible au titre du patrimoine immatériel de l’humanité, cela aurait pratiquement rendu impossible son interdiction dans tous les pays où elle se pratique actuellement : France, Amérique latine, Portugal et Espagne.
La corrida n’est pas de la culture – c’est de la torture
Au cours d’une corrida typique, des hommes montés sur des chevaux aux yeux bandés enfoncent des piques dans les muscles du dos et de la nuque du taureau. Ces graves blessures altèrent sa capacité à relever la tête et provoquent une perte de sang importante. Le but est ici d’affaiblir le taureau pour qu’il soit « toréable ».
Ensuite, les banderilleros, à pied, font leur apparition et détournent l’attention du taureau en plantant des banderilles – des tiges aux couleurs vives dont l’extrémité est équipée d’un harpon – dans son dos, lui infligeant une immense douleur et affaiblissant davantage l’animal. Pour finir, le matador provoque enfin l’animal épuisé et mourant au cours d’ultimes assauts puis essaie de le tuer avec une épée. S’il manque son coup, un tueur est appelé à la rescousse pour poignarder l’animal.
Le tueur est censé sectionner la moelle épinière, mais cela peut ne pas fonctionner correctement – et c’est d’ailleurs souvent le cas. Le taureau reste alors conscient mais paralysé tandis qu’on l’enchaîne par les cornes et qu’on le traîne hors de l’arène. Parfois, on lui coupe les oreilles en guise de trophée avant qu’il soit emmené.
Environ 40 000 taureaux sont tués violemment chaque année en Europe par l’industrie de la tauromachie, et 250 000 à l’échelle mondiale.
Vers la fin de la tauromachie ?
Cette décision revêt une très grande importance symbolique qui pourrait donner le signal pour que le coup de grâce soit donné à cette industrie barbare. La tauromachie n’a pas sa place dans une société civilisée, et 75 % de la population française en est convaincue.
PETA appelle à reléguer la boucherie en plein air qu’est la corrida aux sombres pages du passé et encourage tous ceux qui s’opposent à cette « tradition » barbare à écrire à l’Union européenne afin qu’elle cesse de subventionner les corridas avec l’argent public :