Jeux Olympiques : le sponsor LVMH ciblé par une mascotte dans les rues de Paris
Après avoir suivi la Flamme Olympique le long de son parcours à Marseille, à Bordeaux ou encore à Strasbourg, c’est en pleine capitale qu’une parodie de la mascotte des JO de Paris 2024 a manifesté, alors que l’événement bat son plein.
L’action visait à dénoncer les pratiques cruelles de LVMH, partenaire premium de Paris 2024. La mascotte brandissait d’une main un « cadavre » de crocodile et de l’autre un « sac ensanglanté » qui affichait le message suivant : « Louis Vuitton : stop aux peaux exotiques ». La Phryge élaborée par PETA, arborait un message sur son ventre : « Les JO, sponsorisés par la cruauté animale ».
Des enquêtes dévoilent l’horreur des abattoirs qui fournissent LVMH
Alors que les yeux du monde entier sont tournés sur Paris, c’est l’occasion de rappeler la cruauté que soutient LVMH, sponsor olympique, en continuant à vendre des articles en peaux « exotiques », et ce bien que ce commerce soit en contraste total avec les valeurs olympiques d’amitié, de respect et d’excellence.
Une enquête de PETA Asie dans les abattoirs qui fournissent LVMH en Indonésie montre des serpents gonflés avec de l’eau, frappés au marteau et coupés avec des rasoirs alors qu’ils sont probablement encore conscients. Les entités PETA ont également rendu compte de la manière dont l’industrie de la mode tranche le cou des crocodiles et enfonce des tiges en métal dans leur colonne vertébrale, décapite des lézards encore conscients à la machette et étourdit électriquement des autruches avant de les égorger devant leurs congénères terrifiés.
LVMH torture des animaux sauvages pour fabriquer des sacs
L’extrême cruauté des abattoirs est bien cachée aux yeux du public, car Louis Vuitton peint une image très « propre » et luxueuse de sa marque.
Si LVMH veut réellement faire valoir son « esprit d’innovation exceptionnel » et être digne de son rôle de sponsor olympique, le groupe doit renoncer aux peaux d’animaux sauvages pour privilégier des textiles végans durables, éthiques et chics.
De grands créateurs de mode comme Mulberry, Victoria Beckham, Chanel, Burberry, Diane von Furstenberg et Vivienne Westwood ont déjà abandonné l’utilisation de peaux de reptiles ou d’autres animaux sauvages, et il est temps que LVMH fasse de même.
Les pythons et les crocodiles ont besoin de vous
Aidez-nous à mettre fin à cette cruauté en pressant LVMH de supprimer dès maintenant les peaux d’animaux sauvages de Louis Vuitton et de ses autres marques :