Journée mondiale des animaux dans les laboratoires : de petits « manifestants » protestent contre un grand problème
Le COVID-19 et la distanciation sociale signifient que nous ne verrons probablement nulle part de marches ou d’autres manifestations physiques pour marquer la Journée mondiale des animaux dans les laboratoires, mais cela ne nous empêchera pas de parler en faveur des animaux.
En cette période de confinement, c’est donc par le biais de petites figurines animales que PETA et ses affiliées manifestent pour la Journée mondiale des animaux dans les laboratoires. Les « militants » ont beau être miniatures, la cause qu’ils défendent est d’envergure. Partout dans le monde, ce sont des millions d’animaux qui souffrent au quotidien dans des laboratoires.
Visant à dénoncer la cruauté de l’expérimentation animale, l’action a été mise en scène dans plusieurs villes de France et du monde entier, dont Bordeaux, Strasbourg, Paris, Londres, New York et Sydney.
Les soutiens de PETA du monde entier peuvent se joindre à nos manifestations virtuelles pour le #WDAIL en partageant les photos de nos manifestants dans leurs villes, ou en créant les leurs (voir à la fin du blog).
L’expérimentation animale doit cesser
Alors que le monde est en proie à une pandémie, les scientifiques travaillent d’arrache-pied pour mettre au point des traitements indispensables et un vaccin contre le COVID-19. En cette période de grande incertitude et de confusion, une chose est sûre : l’expérimentation sur les animaux est non seulement contraire à l’éthique, mais aussi injustifiable d’un point de vue scientifique.
Des études montrent que 90 % de la recherche fondamentale – dont la majeure partie implique des expériences sur les animaux – ne parvient pas à fournir des traitements pour les humains. Pour certaines maladies telles que le VIH/sida ou les accidents vasculaires cérébraux, le taux d’échec est de 100 %.
Les animaux ressentent la douleur et la peur, tout comme nous, et leurs instincts naturels – comme les nôtres – sont d’être libres et de se protéger ainsi que leurs congénères, et non d’être enfermés dans une petite cage à l’intérieur d’un laboratoire. Cependant, environ 9 millions d’animaux sont utilisés dans des expériences en Europe chaque année et peuvent être soumis à des tests pénibles et douloureux avant d’être tués.
En France, troisième plus gros utilisateur d’animaux pour la recherche dans l’UE, des animaux ont été utilisés dans 1,87 million de procédures en 2017. Des êtres sensibles – dont des souris, rats, cochons d’Inde, chiens, chats et chevaux – ont été empoisonnés, brûlés, ouverts au scalpel, traumatisés, forcés de nager sans répit pour échapper à la noyade ou infectés avec des maladies. D’innombrables individus supplémentaires ont été utilisés pour la reproduction, tués pour des parties de leur corps, laissés à leur sort à languir dans des cages sordides ou tout simplement jetés de côté parce qu’ils ne répondaient pas aux « bons » critères d’essai au « bon » moment.
Afin de protéger les humains et les animaux et fournir des traitements et des vaccins efficaces, il est vital que nous adoptions des technologies innovantes adaptées à l’humain, telles que l’utilisation de cellules et de tissus humains, d’organes sur puce, et de techniques modernes de modélisation par ordinateur.
Agissez pour les animaux dans les laboratoires
Des scientifiques avant-gardistes, des groupes de défense des animaux et des personnes compatissantes contribuent tous à mettre fin à la pratique cruelle et inutile de l’expérimentation animale. En cette Journée mondiale des animaux dans les laboratoires, rejoignez l’une de nos manifestations en partageant l’une de nos photos prises dans des villes de France, ou téléchargez notre fichier PNG transparent ici et créez votre propre photo !
Vous pouvez aussi aider à mettre fin aux souffrances des animaux dans la recherche scientifique en appelant la société pharmaceutique Sanofi à cesser de soumettre des souris au sordide test de la nage forcée :