Fantastique nouvelle pour les lapins ! Kering abandonne l’angora et le feutre de lapin
PETA bondit de joie depuis que le groupe de mode de luxe Kering (propriétaire de Gucci, Saint Laurent, Balenciaga et d’autres marques) a marqué l’année du lapin en confirmant qu’il avait interdit l’utilisation de l’angora et du feutre en poils de lapin dans l’ensemble de ses marques.
Pour célébrer cette décision, PETA enverra un gâteau végan en forme de lapin à l’entreprise.
Après avoir instauré une interdiction de la fourrure qui incluait la fourrure de lapin en 2021, Kering devait toujours mettre en œuvre une politique contre l’angora et les dérivés de la fourrure de lapin. Gucci, une marque de Kering a interdit l’angora en 2018 mais a provoqué l’indignation en vendant des chapeaux en feutre de lapin plus tôt cette année.
PETA États-Unis, actionnaire de la société depuis 2020, vient de recevoir la confirmation que « la mise en œuvre de l’interdiction de la fourrure par Kering a été explicitement renforcée en interne afin de garantir qu’aucun poil ou peau de lapin n’est utilisé par nos marques ».
L’agonie derrière l’angora et le feutre de lapin
Selon les révélations de PETA Asie, la plupart des lapins utilisés pour l’angora sont enfermés dans des cages exiguës et sales, parmi leurs propres excréments. Ils sont régulièrement étendus sur des planches avant que leur fourrure ne leur soit arrachée tandis qu’ils hurlent de douleur, impuissants.
D’autres sont suspendus au plafond par une corde avant que leur fourrure ne soit taillée ou tondue, et leur peau délicate est coupée par les outils tranchants lorsque les lapins se débattent désespérément pour s’échapper. Ils subissent généralement cette souffrance tous les trois mois.
Quatre-vingt-dix pour cent de l’angora provient de Chine, où aucune sanction n’est prévue pour les mauvais traitements infligés aux animaux dans les élevages et où aucune norme ne régit leur traitement.
Les lapins élevés pour leur chair et leur fourrure passent leur courte et misérable vie dans des cages minuscules et sales, dans lesquelles leurs mouvements naturels sont si entravés que le mauvais développement de leurs os et de leurs muscles les empêche de sauter.
Lorsqu’ils atteignent la taille requise pour l’abattage, les employés leur brisent le cou, les étouffent ou les électrocutent, parfois sans parvenir à les tuer et les écorchant donc vifs.
La compassion pousse l’angora au placard
Les créateurs de mode avant-gardistes refusent aujourd’hui de tirer profit de la souffrance des lapins. Kering rejoint une longue liste de plus de 400 marques et distributeurs, dont Armani, Burberry, Chloé, Calvin Klein, Dolce & Gabbana, Valentino et Lacoste, qui se sont engagés à interdire l’angora.
Nous saluons la décision pleine de compassion de Kering et invitons les dernières marques qui vendent encore de l’angora à suivre son exemple.
Les animaux maltraités pour la mode ont encore besoin de votre aide
En France, l’élevage d’animaux sauvages pour la fourrure est interdit. Cependant, il subsiste une dizaine d’élevages de lapins Orylag, élevés et tués pour leur fourrure et leur chair, et une trentaine d’élevages de lapins pour l’angora. Des milliers d’animaux sont donc encore abattus et dépecés chaque année pour alimenter une mode barbare qui consiste à revêtir la peau et les poils de quelqu’un d’autre.
Agissez en envoyant un message au ministre de l’Agriculture afin qu’il consolide les avancées entamées par le gouvernement et mette totalement fin au cruel commerce de la fourrure et de l’angora :