La star de Netflix Miguel Bernardeau en vedette dans une campagne anti-captivité de PETA
Lorsqu’il n’est pas sur le plateau de la série à succès Netflix Elite, Miguel Bernardeau est très probablement en train de prendre un tube ou de faire un 360. Surfeur passionné, qui affiche fréquemment ses mouvements sur Instagram, Miguel se nourrit de la liberté d’être en pleine mer. C’est pourquoi la star espagnole s’est associée à PETA pour inciter ses fans à boycotter les parcs marins, en leur demandant d’imaginer « toute une vie en confinement ».
« Les gens de mon âge, nous ne voulons pas voir d’animaux en captivité », dit Miguel. « Nous voulons garder les orques et les dauphins dans l’océan, là où ils doivent être… Nous ne voulons pas utiliser les animaux pour nous divertir. »
Dans une interview réalisée dans les coulisses de la campagne, Miguel sympathise avec les orques et autres dauphins, qui nagent généralement des kilomètres et des kilomètres chaque jour en eaux libres, mais sont forcés de vivre en captivité dans des bassins sans aménagement et exigus.
L’acteur poursuit en expliquant que ses camarades de surf sont comme une deuxième famille. Les orques et autres dauphins ont également des familles (dans l’océan, ils vivent dans de grands pods socialement complexes) mais ceux qui sont en captivité sont généralement maintenus dans des groupes incompatibles, ce qui entraîne souvent des bagarres, des blessures, voire la mort.
La captivité tue vraiment
Six orques sont nées au Marineland d’Antibes, huit y sont décédées de manière prématurée (ce chiffre n’inclut pas les nombreuses fausses couches et bébés mort-nés), et elles sont aujourd’hui encore quatre à continuer à tourner en rond dans les bassins en béton du parc. Le parc enferme également onze dauphins tursiops – ils sont plus de 35 à avoir trouvé la mort depuis l’ouverture du parc.
Au Parc Astérix, ce sont 13 dauphins qui sont morts depuis l’ouverture. L’un des dauphins actuellement enfermés est une femelle nommée Femke. Elle a été filmée à plusieurs reprises se laissant flotter, amorphe, à la surface de l’eau. En captivité depuis plus de 25 ans, la dauphine a le corps déformé à cause de ses nombreux problèmes de santé, et semble se laisser complètement dépérir depuis que son fils Ekinox lui a été enlevé en 2016.
À SeaWorld, plus de 40 orques sont mortes, dont beaucoup bien loin de leur espérance de vie dans la nature. Et n’oublions pas les plus de 300 autres dauphins et baleines et environ 400 pinnipèdes qui ont également perdu la vie à SeaWorld. Un orque nommé Tilikum, qui a fait l’objet du documentaire révolutionnaire Blackfish, est mort en 2017 après près de trois décennies de confinement à SeaWorld. Malheureusement, la mort a été le seul moyen pour lui d’échapper à une vie d’emprisonnement.
Ces décès et ces lentes agonies sont directement liés à la captivité : maladies dues au chlore qui touchent les poumons, les yeux ou la peau, maladies rénales, stress et baisse des défenses immunitaires, ulcères, dépression etc.
Ce que vous pouvez faire
La place de ces animaux majestueux est dans la nature, et Miguel Bernadeau invite toutes les personnes qui se soucient des animaux à refuser de fréquenter les prisons aquatiques comme Marineland et SeaWorld.
La souffrance qu’implique la captivité pour les cétacés est aujourd’hui reconnue, et il est inacceptable que les parcs marins continuent de gagner de l’argent en exploitant ces êtres intelligents et sensibles. PETA demande au gouvernement de faire interdire la reproduction des cétacés captifs et d’ordonner le transfert de ces animaux vers des sanctuaires côtiers.
Aidez à mettre fin au calvaire des cétacés captifs en signant notre pétition adressée à la ministre de la Transition écologique :