L’abattage rituel – La cruauté sous un autre nom
Les lois alimentaires de l’Islam et du Judaïsme exigent que les animaux soient « en bonne santé » au moment où ils se font trancher la gorge. Lorsque ces lois ont été adoptées il y a des milliers d’années, elles étaient probablement plus humaines que toute autre alternative existante. Cependant, le monde a radicalement changé depuis lors, et aujourd’hui l’abattage n’est que la dernière étape d’une vie remplie de misère, de douleur et de peur pour les animaux élevés pour leur chair dans des élevages industriels. Compte tenu de tout ce que nous savons aujourd’hui de l’intelligence et de la complexité émotionnelle des animaux, les gens devraient se demander non pas comment les tuer, mais si nous devrions les tuer tout court. La grande majorité des animaux d’élevage – qu’ils soient destinés à l’abattage halal, casher ou « conventionnel » – sont élevés dans des systèmes d’élevage où ils sont régulièrement mutilés, où les femelles sont fécondées de force, où les bébés sont arrachés à leur mère et où ils sont forcés de vivre dans des hangars sales et surpeuplés ou dans d’autres systèmes de confinement. Toutes ces pratiques contreviennent aux principes fondamentaux de compassion et de respect de la vie que partagent la plupart des religions.
De nombreux animaux tués selon les pratiques de l’abattage rituel sont pleinement conscients lorsque leur gorge est tranchée. Il n’est pas possible de généraliser pour tous les abattages religieux, car les pratiques diffèrent, mais une chose est sûre : tout animal pleinement conscient est absolument et naturellement terrifié lorsqu’une chaîne est attachée à sa patte et qu’il est hissé en l’air à l’envers. Les oiseaux paniqués se débattent et souffrent terriblement, car leurs pattes peuvent se casser ou être arrachées de leurs corps sous leur propre poids. Des recherches montrent que lorsque les bovins et les moutons sont tués sans étourdissement, il faut parfois plusieurs secondes d’une agonie inimaginable pour qu’ils perdent conscience après avoir été égorgés. Des études récentes ont démontré que les animaux étourdis saignent exactement de la même manière que les animaux non étourdis, ce qui signifie qu’il n’est pas nécessaire de refuser l’étourdissement pour éviter la consommation de sang, l’un des objectifs de l’abattage rituel.
De nombreux juifs et musulmans qui connaissent la vérité sur l’abattage kasher et halal moderne sont, à juste titre, préoccupés par cette pratique ou s’y opposent – et d’ailleurs, les rabbins orthodoxes de pays tels que la Norvège et la Suède ont accepté des lois exigeant l’étourdissement. Au Royaume-Uni, de nombreux animaux abattus pour le marché musulman sont étourdis et certifiés halal par certains des nombreux organismes compétents, pour autant que tous les autres aspects de l’abattage soient conformes à la loi islamique.
Un nombre croissant de musulmans tournent également le dos à la viande et prônent la bonté envers les animaux. De même, de nombreux juifs pensent que manger végan est la nouvelle kashrout (règle alimentaire) de notre époque. En fait, le mode de vie végan se développe si rapidement en Israël que le pays a été surnommé la capitale mondiale du véganisme.
L’abattage ne peut jamais être éthique
C’est un simple fait qu’aucune forme de massacre – religieux ou autre – ne peut jamais être éthique. Le nombre d’animaux nécessaires pour répondre aux habitudes actuelles de la société en matière de consommation de viande rend impossible toute attention individuelle à leurs besoins et désirs. Dans les abattoirs conventionnels de France, des millions de vaches, de porcs, de moutons et de poulets sont incorrectement étourdis chaque année à l’aide de pistolets percuteurs, par électrocution ou par gazage, ce qui signifie que leur gorge est tranchée alors qu’ils sont conscients et terrifiés. Si vous mangez de la viande, il n’y a aucun moyen de savoir si l’animal qui se trouve dans votre assiette a été étourdi avant d’être abattu.
Ce que vous pouvez faire
Nous n’avons pas le droit d’utiliser et de tuer des animaux pour nos propres intérêts. Ils ne nous appartiennent pas, et ils accordent autant de valeur à leur vie que nous en accordons à la nôtre. Une société dans laquelle manger des animaux est la norme est une société qui considère les animaux comme de simples possessions, produits et marchandises, et non comme des individus ayant des sentiments, une personnalité et une famille. Pour faire preuve d’une véritable compassion envers les êtres sensibles qui sont élevés et tués pour servir de nourriture, il n’y a qu’un seul label qui compte vraiment : « végan ».
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