Le Club Med s’engage pour les orques, les éléphants et d’autres animaux grâce à une nouvelle politique
La célèbre agence de voyage Club Med vient de publier un nouveau guide sur le bien-être des animaux, dans lequel elle expose en détail ses engagements à ne plus promouvoir les promenades à dos d’éléphant, les spectacles de baleines et de dauphins en captivité, les corridas et les séances de photos avec des animaux sauvages.
PETA a rencontré les représentants de la société en 2019 pour l’informer de la souffrance physique et psychologique qu’endurent les animaux exploités pour le tourisme et communique avec le Club Med depuis au sujet de la corrida, des parcs marins et des animaux de labeur.
Prenant effet au mois d’août, cette politique comprend également l’interdiction de la fourrure dans les boutiques de l’entreprise et des recommandations concernant la stérilisation dans les pays où la population d’animaux errants est importante.
Des conseils sont également donnés pour dissuader – plutôt que de tuer – les moustiques, ce qui témoigne d’une certaine considération pour les animaux, même les plus petits, avec lesquels nous partageons la planète.
Quelle compagnie de voyage sera la prochaine ?
Le Club Med rejoint une longue liste de compagnies – dont British Airways Holidays, Virgin Holidays, Premier Holidays, Booking.com et TripAdvisor – qui ont cessé de promouvoir SeaWorld et plus de 50 compagnies de voyage qui ont retiré les promenades à dos d’éléphants de leurs offres.
PETA appelle les autres compagnies de voyage à suivre l’exemple du Club Med et à explorer les manières de promouvoir un tourisme responsable en cessant de soutenir les activités et les lieux qui exploitent les animaux, tels que les parcs marins et les corridas.
Qu’est-ce qui ne va pas avec Marineland et les autres attractions utilisant des animaux ?
Contrairement aux heureux voyageurs du Club Med, les animaux utilisés pour le divertissement n’ont jamais la chance de se détendre ni de partager des moments privilégiés avec leurs proches.
Dans la nature, les orques et les dauphins nouent des relations complexes et traversent chaque jour des dizaines de kilomètres d’océan. Pourtant, les parcs tels que Marineland ou SeaWorld entassent ces animaux dans des bassins exigus.
© Free Morgan Foundation
Les félins utilisés pour les selfies des touristes vivent généralement dans des cages dépourvues de tout aménagement et certains sont tués lorsqu’ils deviennent trop grands pour les séances de photos.
Les exploitants de balades à dos d’éléphant battent souvent les éléphants pour les soumettre : qu’ils soient nés en captivité ou arrachés à leur famille dans la nature, les éléphants doivent être psychologiquement brisés avant que les humains puissent grimper sur leur dos. Dans leur habitat naturel, ils vivent en troupeaux matriarcaux, jouent, se baignent dans les rivières et parcourent ensemble plusieurs kilomètres par jour. Mais en captivité, ils n’ont aucun contrôle sur leur vie, ils sont contraints de passer de longues heures enchaînés, à porter des touristes sur leur dos ou à exécuter des numéros douloureux.
Sam Haddock
Comment pouvez-vous faire la différence ?
La meilleure chose que vous puissiez faire pour les animaux utilisés dans le divertissement est de ne plus visiter les parcs marins et d’éviter toute attraction exploitant les animaux – comme les promenades à dos d’éléphant, les corridas et les séances de photos avec des animaux. Sans le soutien des consommateurs, ces attractions n’existeraient pas.
Vous pouvez également agir en faveur des baleines et des dauphins captifs en incitant le tour-opérateur TUI à rompre ses liens avec SeaWorld :