Le gouvernement refuse d’envoyer Wikie et Keijo dans un sanctuaire
Le Ministère de la transition écologique rejette la proposition d’accueillir les deux orques survivantes du Marineland dans un sanctuaire en Nouvelle-Écosse.
Il est déplorable que le gouvernement néglige ses responsabilités envers Wikie et Keijo, les deux dernières orques survivantes du Marineland d’Antibes, en refusant leur transfert vers un sanctuaire adapté à leurs besoins. Ces orques risquent d’être envoyées au Loro Parque de Tenerife, un delphinarium où quatre orques sont mortes depuis 2021, dont Keto, décédée en novembre dernier après près de trente ans en captivité à se morfondre.
Alors que le sanctuaire prévoyait de prendre soin de Wikie et Keijo, le Loro Parque leur fera faire des tours et les soumettra à la reproduction, une pratique pourtant interdite en France. Notre gouvernement a la responsabilité de faire en sorte que Wikie et Keijo trouvent place dans un sanctuaire, comme le prévoyaient les annonces de Barbara Pompili en 2020, afin qu’elles puissent enfin bénéficier d’un semblant de la qualité de vie qu’elles méritent après toute une vie d’exploitation.
La France doit offrir à Wikie et Keijo un sanctuaire
Depuis la sortie du documentaire Blackfish, le public est plus conscient que jamais de la souffrance des orques et des dauphins dans les parcs marins. Cette prise de conscience a conduit de nombreuses personnes à boycotter ces établissements, entraînant une baisse significative de leurs revenus à travers le monde.
À l’état sauvage, les orques développent des liens sociaux forts, coopèrent pour trouver de la nourriture et parcourent jusqu’à 140 km par jour dans l’océan. En captivité, elles sont confinées dans des bassins exigus, souvent en compagnie de congénères incompatibles. Ce mode de vie artificiel entraîne de graves souffrances physiques et psychologiques, réduisant drastiquement leur espérance de vie : alors que les mâles peuvent vivre entre 60 et 70 ans et les femelles entre 80 et 90 ans dans la nature, leur durée de vie en captivité est bien plus courte.
Bien que les dommages infligés aux animaux par les parcs marins ne puissent être effacés, il est encore possible d’améliorer leurs conditions de vie. Le transfert des orques et dauphins captifs vers des sanctuaires côtiers permettrait de leur offrir un environnement plus proche de leur habitat naturel et de leur rendre une part de la liberté qui leur a été injustement retirée.
Jusqu’à ce que tous les orques et les dauphins nagent librement, PETA continuera à faire campagne contre les delphinariums et toute autre structure qui enferme des animaux sauvages pour le divertissement.
Aidez-nous à faire monter la pression pour les parcs marins qui maltraitent les animaux en demandant à TUI d’arrêter de vendre des billets pour ces établissements cruels :