Le parc Astérix, prison et mouroir
En 2016, on comptait sept dauphins captifs dans les bassins prisons du parc Astérix, au nord de Paris. Privés de liberté et exploités pour des spectacles d’un autre temps, ces animaux sont aussi utilisés pour la reproduction afin qu’ils donnent naissance à d’autres victimes et que le cycle infernal se perpétue, sur place ou dans d’autres zoos ou delphinariums.
Âgé d’à peine 6 jours, un très jeune dauphin est mort le 17 juillet sans que la direction du parc Astérix puisse expliquer pourquoi. En 2015, un autre bébé dauphin était mort dans ces mêmes bassins. À Marineland, une autre prison marine implantée à Antibes, les animaux marins détenus – orques, dauphins, otaries – sont également nombreux à mourir du fait de leur environnement artificiel inadapté.
Les dauphins sont des animaux dont l’intelligence hors du commun et la sociabilité sont des objets d’étude pour les scientifiques. Dans les prisons aquatiques, ces animaux fascinants n’ont pourtant accès qu’à des activités rares, inadaptées voire pénibles. Et du fait de l’agressivité que provoque la captivité, ils connaissent une profonde détresse, encore accentuée par la séparation des mères de leurs enfants. Ils passent toute leur vie en captivité dans des piscines exiguës dont les parois réverbèrent leur sonar alors que dans la nature ils parcourraient de grandes étendues d’eau et pourraient laisser libre cours à leurs besoin sociaux et comportementaux.
Il y a peu, un arrêté ministériel – attaqué par les entreprises qui tirent leur profit de la souffrance de ces animaux – a interdit la captivité des cétacés détenus dans les établissements présents le sol français. Cette barbarie semble donc condamnée à disparaître.
Mais les animaux encore prisonniers de parcs comme le parc Astérix ou Marineland doivent pouvoir finir leurs jours dans des conditions de vie décentes. Venez-leur en aide en appelant Marineland à relâcher ses animaux dans des sanctuaires côtiers adaptés.