Le parcours inverse d’un steak, de l’élevage à l’assiette
La plupart des gens ne pensent pas à l’individu dont provient la viande dans leur assiette, mais chaque hamburger est fabriqué avec la chair d’un animal qui a vécu une vie de misère et a subi une mise à mort violente. Retraçant l’itinéraire inverse du steak, la vidéo ci-dessous révèle les souffrances de la vache élevée et tuée pour le fabriquer : celle-ci a été séparée de sa mère, a vécu confinée dans un hangar et a été écornée sans traitement antidouleur avant d’être transportée vers l’abattoir pour se faire égorger de manière violente et terrifiante.
Les vaches sont sociables, joueuses et très intelligentes. Elles ressentent les émotions au même titre que nous, et exhibent même des signes physiques de « l’effet Euréka » – la joie et l’excitation éprouvée lorsque l’on résout un problème – sautillement, tressaillement, coup de pied au sol. Pour communiquer entre elles, les vaches disposent d’une gamme de vocalisations, ainsi que des signaux visuels (posture, position des oreilles…) et même des glandes odoriférantes afin de transmettre des émotions de manière olfactive.
Mais la plupart des vaches exploitées par l’industrie de la viande sont entassées dans des hangars sombres et insalubres, et n’ont jamais l’occasion de voir la lumière du jour ni de respirer l’air frais. Les mères sont inséminées de force et à répétition, et chaque veau leur est enlevé pour être envoyé dans des hangars d’engraissement avant de partir pour l’abattoir. Là, ces animaux terrorisés sont hissés à l’envers par leurs pattes arrière et sont égorgés, parfois sans étourdissement efficace.
Chaque morceau de viande provient d’un être vivant doué de sensibilité qui a souffert atrocement pour finir, contre son grès, dans une assiette. Les consommateurs soucieux du bien-être animal peuvent faire preuve de compassion envers ces individus en choisissant des repas végans, qui permettent de protéger les animaux et la planète, et ont également l’avantage d’être plus sains!