Les Trois Mousquetaires de Martin Bourboulon fustigé après un massacre présumé de perdrix
PETA a recueilli des signalements de lanceurs d’alerte affirmant que des perdrix ont été tuées durant le tournage du film de Martin Bourboulon, Les Trois Mousquetaires, mettant à l’affiche Vincent Cassel, Eva Green, François Civil et d’autres stars du cinéma français. L’association a écrit à M. Bourboulon pour lui demander d’enquêter sur les faits dénoncés par les témoins et de s’engager à ne jamais plus utiliser d’animaux vivants sur un plateau de tournage.
Que s’est-il passé durant le tournage ?
Selon les témoins – dont l’un est allé jusqu’à démissionner suite à cet incident et à la négligence avec laquelle il a été géré par la production – des perdrix ont été projetées en l’air pour les besoins d’une scène de chasse, avant d’atterrir dans des arbres et dans un point d’eau, où elles furent attaquées par des chiens fournis par la dresseuse animalière Muriel Bec. Les chiens auraient attrapé et mangé certains des oiseaux, et alors que des personnes de l’équipe de tournage auraient protesté, il a été rapporté que Mme. Bec a déclaré que ces innocentes perdrix n’étaient « que de la volaille pour la chasse ».
Si ces accusations disent vrai, de vulnérables perdrix ont été tuées puis dévorées par des chiens sur le tournage des Trois Mousquetaires, comme si nous étions encore réellement au XVIIe siècle. Des enquêtes des entités de PETA sur les fournisseurs d’animaux destinés à l’industrie du divertissement ainsi que des enquêtes policières ont révélé des conditions déplorables, des maltraitances et la mort d’animaux. Pour le show, les animaux peuvent ne pas être correctement abrités, être privés de nourritures et de soins adéquats, battus, et, parfois même, tués. Ce type de mauvais traitements semble être monnaie courante dans une industrie qui utilise des êtres sensibles comme des accessoires de cinéma.
Les animaux ne sont pas des acteurs
Aucun animal n’a à sacrifier sa vie pour un film et PETA a demandé à Martin Bourboulon de couper cette abominable scène au montage et de mener une enquête interne. L’association a également demandé au réalisateur de s’engager à ne plus accepter que le moindre animal souffre ou meure pour ses productions et à utiliser les multiples technologies de pointe disponibles pour tous ses prochains films, comme les images réalistes générées par ordinateur, les animatroniques, les pantins ou encore les banques d’images.
Pour ne plus soutenir ces pratiques cruelles et éviter d’y contribuer, faites le choix de ne plus acheter de places de cinéma pour des films qui utilisent des animaux vivants.
De nombreux autres animaux souffrent pour le divertissement des humains. Vous pouvez agir en quelques clics en ajoutant votre nom à nos actions en ligne :