Michelin s’engage à ne plus faire la promotion des delphinariums dans ses guides
C’est une excellente nouvelle pour entamer l’année : Michelin, célèbre éditeur de guides de voyages, a pris la décision louable d’exclure les delphinariums et autres spectacles impliquant des animaux marins en captivité de ses publications. Cet engagement auprès de PETA lui vaut de recevoir un « Prix de l’entreprise respectueuse des animaux » de l’association. La nouvelle politique des guides Michelin est clairement dans l’air du temps, coïncidant en effet avec la fermeture définitive cette semaine du parc marin polémique le Marineland d’Antibes.
« Après nos récents échanges, une analyse rigoureuse et une consultation avec des experts en éthique animale, nous avons pris la décision d’exclure de nos recommandations les delphinariums et autres spectacles impliquant des animaux marins en captivité. Nous estimons que ces pratiques ne reflètent plus les valeurs de respect et de responsabilité qui guident nos publications. » confirme la directrice de Michelin, auprès de PETA.
Une prise de conscience salvatrice
La présence de lieux exploitant des animaux marins en captivité dans les guides Michelin a choqué le grand public qui est de plus en plus conscient de la souffrance des animaux dans ces parcs. C’est ainsi que le delphinarium d’Harderwijk notamment ne fait plus partie de la sélection 2025 du guide Pays-Bas.
Contrairement aux voyageurs, les animaux exploités pour le divertissement n’ont jamais l’occasion de se détendre, ni de partager des moments privilégiés avec leurs proches. PETA célèbre l’engagement du groupe et appelle tous les autres guides de voyage à suivre l’exemple de Michelin et à explorer les manières de promouvoir un tourisme responsable et respectueux en ne soutenant plus les activités ni lieux qui exploitent les animaux, tels que les parcs marins.
Une vie entière de souffrance
Dans leur milieu naturel, les orques et les dauphins nouent des relations proches avec leurs familles et parcourent de vastes distances dans l’océan chaque jour. En revanche, dans les delphinariums tels que SeaWorld, Loro Parque ou encore Planète sauvage, ces animaux vivent confinés dans de minuscules bassins où ils souffrent de détresse psychologique et de maladies liées à leurs conditions de détention. Ils ne peuvent pas se livrer aux comportements naturels et importants pour eux et meurent bien en deçà de leur espérance de vie dans l’océan.
Dans les parcs marins, les animaux sont non seulement enfermés dans des bassins sans aucun aménagement, nourris avec des aliments de mauvaise qualité et contraints de subir des entraînements sans fin, mais ils sont aussi souvent forcés de partager leur bassin avec des congénères avec lesquels ils sont incompatibles, ce qui entraîne attaques, blessures et même décès.
Partout dans le monde, le public demande la fin de la captivité des animaux marins, et la France ne fait pas exception. Selon un sondage de 2018, 70 % de la population française est opposée à la captivité des cétacés pour le divertissement des humains.
Vous pouvez agir maintenant
Michelin rejoint une longue liste d’entreprises dont le Club Med, TripAdvisor, Booking.com et Virgin Holidays, qui ont cessé de promouvoir les parcs marins. L’association envoie un certificat encadré à Michelin ainsi que des chocolats végans pour saluer cette décision éthique.
Si vous voyez une agence de voyage faire la promotion de billets pour Planète Sauvage, SeaWorld, Loro Parque ou d’autres parcs marins, écrivez-leur pour leur demander de prendre exemple sur Vente Privée, STA Travel, Virgin America et bien d’autres et d’arrêter de faire de la publicité à ces entreprises cruelles.
Merci de ne visiter aucun parc aquatique, aquarium ou toute autre attraction touristique qui exploite les animaux à des fins commerciales. Au lieu de ça, vous pouvez vous renseigner sur ces mammifères marins majestueux et fascinants en regardant des documentaires sur leur manière de vivre dans leur habitat naturel.
Aidez-nous à faire monter la pression pour les parcs marins qui maltraitent les animaux en demandant à TUI d’arrêter de vendre des billets pour ces établissements cruels.