On ne peut pas se dire écolo tout en mangeant de la viande
La Journée mondiale de l’environnement a lieu aujourd’hui et cette année, le thème porte sur la pollution de l’air et les méthodes de la réduire à travers nos habitudes de consommation. Mais parle-t-on assez du principal moyen d’agir ?
« On ne peut pas se dire écolo si l’on continue de consommer des animaux » a déclaré le réalisateur James Cameron il y a plus de 5 ans, et c’est une vérité qui résonne encore plus fort aujourd’hui, à une époque où le climat est une préoccupation majeure.
Les derniers mois ont vu de gigantesques manifestations pour le climat prendre les grandes villes du monde entier d’assaut, peuplées d’écoliers protestant pour que leur futur soit pris au sérieux par les pouvoirs publics, les entreprises et les consommateurs. Au Royaume-Uni, le mouvement Extinction Rebellion a pris une ampleur sans précédent, et en Suède, une jeune adolescente de 15 ans, Greta Thunberg, a lancé un immense mouvement de grève scolaire à l’échelle mondiale pour mettre l’accent sur l’urgence d’agir face au réchauffement climatique.
Impossible de l’ignorer aujourd’hui, il est vital de modifier nos habitudes pour la survie de notre planète, et comme le souligne les jeunes militants pour le climat, nous n’avons pas beaucoup de temps. Ayant bien compris le rôle que chacune et chacun de nous a à jouer dans la course contre la montre enclenchée pour préserver l’environnement, Greta Thunberg s’alimente de manière végane et encourage ses parents et son public à en faire de même.
Végan pour l’environnement
Nous le savons depuis des années : l’industrie de la viande est « l’un des premiers facteurs responsables des problèmes environnementaux les plus graves, à toute échelle, du local au mondial », comme l’exprimait un rapport de l’ONU il y a plus de 10 ans.
Depuis, de nombreuses études et experts continuent de mettre l’accent sur les conséquences désastreuses pour l’environnement de notre consommation de produits issus de l’exploitation animale. Prenons l’exemple des gaz à effet de serre : le secteur de l’élevage est l’une des plus grandes sources de dioxyde de carbone et la plus grande source unique de méthane et de protoxyde d’azote, qui sont respectivement 25 et 300 fois plus forts que le dioxyde de carbone.
Une étude publiée par l’Université de technologie de Chalmers en Suède a averti que la réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à la consommation d’énergie et aux transports ne suffira pas à elle seule à maintenir au plus bas la hausse des températures dans le monde. L’auteur principal de l’étude, le Dr Fredrik Hedenus, a déclaré : « Nous avons démontré que la réduction de la consommation de viande et de produits laitiers est essentielle pour ramener la pollution climatique agricole à des niveaux sans danger ». Bien sûr, cela réduirait également les terribles souffrances infligées chaque année à des milliards d’animaux sensibles par ces industries intrinsèquement cruelles.
Plus récemment, Un rapport de la fondation RISE (rural investment support for Europ) préconise de diviser par 2 la production de viande et de produits laitiers dans l’Union européenne d’ici 2050 afin de préserver l’environnement. Le professeur Allan Buckwell, co-auteur de l’étude, déclare : « Il faut des signaux forts de la part des politiques pour désinciter à la consommation de produits d’élevage nocifs pour la santé et l’environnement ».
Mais il nous revient également à chacun d’agir à notre niveau.
La solution est dans l’assiette
Nous avons toutes les cartes en main, alors qu’attendons-nous ? Si nous nous soucions de protéger la planète (et les animaux avec qui nous la partageons), mangeons de manière à lutter contre la destruction de l’environnement et à limiter la pollution atmosphérique.
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