Paris Fashion Week : des militantes brandissant des « animaux morts » protestent contre l’utilisation de peaux animales
À l’occasion du début de la Fashion Week à Paris, PETA rappelle aux créateurs de mode l’origine barbare du duvet, de la laine et de la fourrure.
Trois militantes de PETA, parées de maquillage dramatique et de petites robes noires, étaient ce mardi Place de l’Opéra, chacune brandissant un « animal mort » : une « oie » plumée pour son duvet, un « mouton » tondu pour sa laine et un « renard » écorché pour sa fourrure, afin d’exposer le vrai prix des peaux animales et autres produits animaux dans l’industrie de la mode.
Pour faire le duvet, les plumes sont arrachées au corps d’oies terrifiées. De récentes révélations de PETA États-Unis sur les élevages d’oies en Chine montrent des employés plaquant les oies au sol et arrachant leurs plumes pendant qu’elles se débattent et hurlent de douleur.
Les moutons élevés pour la laine sont tondus de manière si violente que beaucoup en succombent. Dans des hangars de tonte à travers le monde, des moutons sont entaillés, frappés et tués par des tondeurs impatients de récolter autant de laine que possible.
La fourrure, elle, est volée à des renards, lapins et visons, et même à des chiens, dépecés vivants. Dans les élevages producteurs de fourrure, ces animaux sont confinés à l’étroit dans des cages répugnantes et exiguës avant d’être tués pour fabriquer des manteaux, cols et manchettes en fourrure.
Avec toutes les matières véganes stylées et innovantes disponibles, il n’y a tout simplement aucune excuse pour que la peau d’un animal mort soit paradée sur un podium.