PETA demande une affiche en bord de rivière après la mort de milliers de poissons
Après la découverte de milliers de poissons morts à la surface de l’Aisne à la suite d’un débordement d’une station d’épuration d’usine, une plainte pour pollution a été déposée par la Fédération de pêche des Ardennes. Son président a déclaré à l’Agence France-Presse que le préjudice est estimé à « plusieurs milliers d’euros ». Une perte pour la Fédération… dont les membres auraient préféré pouvoir tuer ces poissons eux-mêmes.
PETA a contacté la mairie afin de demander la permission d’ériger au bord de la rivière une affiche choc, montrant un chaton la babine trouée par un hameçon, demandant aux pêcheurs : « Vous ne feriez pas ça à un chat. Pourquoi le faire à un poisson ? ».
En effet, au-delà de la catastrophe écologique récriée par la Fédération de pêche des Ardennes, cet événement est l’histoire tragique d’individus – chacun doté d’une personnalité distincte et tous capables de souffrir – qui ont perdu la vie de manière terrifiante et douloureuse. La fédération a ainsi bien raison de porter plainte contre le présumé coupable, une usine dont les eaux usagées se déversent dans les environs, mais il serait temps pour elle et ses membres de se rendre compte que la vie de ces poissons a une valeur intrinsèque.
Les poissons, grands oubliés de la considération humaine
Les poissons sont des êtres sociaux qui peuvent se montrer joueur et affectueux, sont astucieux et savent se servir d’outils et sont dotés d’une excellente mémoire et d’une grande capacité d’apprentissage. Leurs bouches sensibles sont pleines de terminaisons nerveuses, et ceux qui sont libérés après avoir été transpercés par un hameçon meurent souvent de leurs blessures ou du fait que leur revêtement extérieur protecteur a été endommagé pendant la manipulation par le pêcheur.
Transpercer un poisson pour le pêcher est tout aussi inhumain que d’hameçonner un chaton, et devrait susciter autant de révolte. Tous les animaux méritent la même considération, quelle que soit l’opinion que les humains ont d’eux. Bien que la plupart d’entre nous avons été imprégnés de spécisme tout au long de notre vie, nous pouvons – et nous devons – surmonter cette façon de penser destructive.
Des poissons vivants, et en dehors de notre assiette
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