PETA rend hommage à Son Altesse Royale la reine Elizabeth II
La reine Elizabeth II sera pleurée par beaucoup. À PETA, nous nous souviendrons de la plus ancienne monarque du Royaume-Uni non seulement comme d’une personne dévouée à ses chiens – déclarant « mes corgis font partie de la famille » – mais aussi comme d’une personne qui a évolué avec son temps. Si le port de la fourrure n’était pas stigmatisé lorsqu’elle est montée sur le trône, ces dernières années, elle a préféré la bonté à la cruauté en la bannissant de sa garde-robe.
En tant que souveraine d’une nation de défenseurs des animaux, elle a donné son assentiment royal à toute une série de lois de protection des animaux au cours de ses 70 ans de règne – interdisant l’élevage d’animaux à fourrure, la chasse avec des chiens et l’utilisation d’animaux sauvages dans les cirques itinérants.
Plus que tout, la reine Elizabeth II restera dans les mémoires comme une personne qui a vécu au service des valeurs de son peuple. Et si elle n’a pas vécu assez longtemps pour voir la peau d’ours utilisée pour fabriquer les bonnets des gardes royaux remplacée par de la fausse fourrure digne d’un monarque du XXIe siècle, une façon d’honorer son héritage serait que le ministère de la Défense britannique s’engage à faire ce changement. En cette période de transition, une relève (et une modernisation) de la garde – qui empêcherait les ours d’être abattus au Canada – serait l’expression de l’évolution permanente de la monarchie britannique moderne.
Nous espérons que cette nouvelle ère verra également le nouveau souverain du Royaume-Uni, le roi Charles, utiliser son pouvoir et son influence pour faire davantage pour protéger les animaux, qui sont parmi les plus vulnérables de notre société. Il a déjà interdit le foie gras – fabriqué en enfonçant des tuyaux dans la gorge des canards et des oies afin de provoquer un gonflement important du foie – dans sa résidence royale. Il a adopté deux chiens, Bluebell et Bath, au foyer pour chiens et chats de Battersea, inspirant d’innombrables personnes à contribuer à atténuer la crise des animaux sans foyer en choisissant d’adopter et non d’acheter. Et il mange végétarien au moins deux fois par semaine pour réduire son impact sur la crise climatique, une question à laquelle il sensibilise depuis longtemps. Mais il reste encore beaucoup à faire. Interdire les pièges à collets – des dispositifs barbares mis en place pour attraper des prédateurs qui réduiraient les populations de jeunes faisans que les chasseurs souhaitent tirer – du domaine de Sandringham serait un point de départ bienvenu. L’interdiction de la chasse au faisan – considérée à juste titre par la majorité du public comme dépassée et cruelle – doit également être une priorité. Après tout, de nombreux Britanniques attendent de la famille royale qu’elle leur donne l’exemple, et de toutes les qualités à imiter, aucune ne saurait être plus importante que la compassion.
Joignez-vous à nous pour demander au ministère de la Défense britannique d’honorer l’héritage de Sa Majesté en mettant rapidement en service une fausse fourrure d’ours :