PETA soutient la ville de Lyon dans son choix de servir des repas sans viande
La décision de la Mairie de Lyon d’instaurer un menu unique sans viande dans les cantines scolaires de la ville n’a cessé de faire réagir depuis quelques jours. PETA a envoyé un mot de soutien au maire, M. Grégory Doucet, ainsi qu’une corbeille de fruits pour le remercier de son action courageuse, écologique et responsable.
Ce recours à un menu unique vise à fluidifier le service dans les cantines, encombrées par les mesures anti-COVID. Nous félicitons de tout cœur Monsieur le Maire d’avoir pris des mesures décisives pour protéger ses citoyens, car c’est précisément notre consommation de chair animale qui est la source de cette crise sanitaire.
L’élevage est un incubateur de maladies
En effet, le nouveau coronavirus aurait son origine dans un marché d’animaux en Chine. La réalité est que nous ne serions probablement pas dans cette situation de crise sanitaire mondiale si les humains n’élevaient pas des animaux à grande échelle et ne les mangeaient pas.
Il ne s’agit pourtant pas de la première maladie zoonotique ni certainement de la dernière, tant que nous continuerons d’élever des animaux dans des conditions intensives et insalubres pour notre consommation – en ce moment même des travailleur en Russie ont contractés la grippe aviaire. Les élevages industriels, qui comptent des milliers de poulets, de cochons ou de vaches, les abattoirs ensanglantés et les marchés de « viande de brousse » qui vendent la chair d’animaux sauvages sont autant de lieux de prolifération des agents pathogènes. Le problème est mondial, et il ne disparaîtra pas : 60 % des maladies infectieuses connues chez les humains sont transmises par d’autres animaux.
Selon les Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies, plus de 75 % des maladies émergentes ont pour origine les animaux. Ainsi, la COVID-19 est similaire à d’autres « coronavirus » tristement célèbres, tels que le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) et le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS). Tous trois se sont propagés des animaux aux humains.
L’alimentation végane est saine pour les enfants
Par ailleurs, l’alimentation végane est tout à fait adaptée aux besoins nutritionnels de l’enfant dès lors qu’elle est bien planifiée, comme le précise notamment l’Académie américaine de nutrition et de diététique :
La position de l’Académie de nutrition et de diététique est que l’alimentation végétarienne bien planifiée, y compris végétalienne, est saine, adéquate sur le plan nutritionnel et peut être bénéfique pour la prévention et le traitement de certaines maladies. Cette alimentation est appropriée à toutes les périodes de la vie, notamment la grossesse, l’allaitement, la petite enfance, l’enfance, l’adolescence, le troisième âge, et pour les sportifs.
Au contraire, la surconsommation de viande présente des dangers pour la santé, et adopter une alimentation végane permet de réduire son risque de développer de graves problèmes de santé, tels que le diabète, les maladies cardio-vasculaires et certains types de cancers, entre autres.
Grandir en étant végan permet enfin aux enfants d’apprendre à faire preuve de compassion envers tous les êtres, et de considérer les animaux comme les êtres vivants et sensibles qu’ils sont, plutôt que des objets de consommation. Adopter un mode de vie végan permet d’épargner près de 200 vies animales chaque année.
On ne peut pas se dire écologiste et manger de la viande
Selon les Nations Unies, l’élevage d’animaux pour l’alimentation est « un des deux ou trois facteurs contribuant le plus aux problèmes environnementaux les plus sérieux, à tous niveaux, du local au global ». Et notamment, l’élevage d’animaux pour l’alimentation est une des plus grandes sources d’émissions de dioxyde de carbone et la source la plus importante d’émission à la fois de protoxyde d’azote et de méthane, les trois gaz étant des contributeurs majeurs du changement climatique.
En outre, toujours selon les Nations Unis, la production de viande emploie 80 % de l’azote et du phosphore utilisés dans l’agriculture. La plupart de ces produits chimiques retourne dans l’environnement à travers les eaux usées et les excréments, contaminant ainsi les sols et l’eau à travers le monde et nuisant à la faune et la flore, à la vie sous-marine profonde et à la santé humaine.
Choisir l’alimentation végétale pour un meilleur avenir
Toute mesure qui présente les avantages de prévenir l’émergence de nouvelles épidémies dévastatrices, de préserver notre planète ainsi que notre santé, et d’épargner aux animaux toute une vie de souffrance et une mort terrifiante, devrait être encouragée. Nous incitons tous les maires de France à suivre l’exemple pragmatique et louable de Monsieur Doucet.
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