Pour la fête des Mères des « vaches » appellent les humains à se sevrer
Toutes les mamans n’ont pas la chance de pouvoir prendre soin de leurs petits – c’est le sort malheureux de toutes les vaches, chèvres ou brebis dans l’industrie du lait. En cette fête des Mères, des « vaches » se sont rendues place de la Nation à Paris afin de rappeler à tous que leur lait est pour leurs petits, pas pour les humains, et pour appeler ceux-ci à se sevrer une bonne fois pour toute.
Michel POURNY
Le lait est une vraie vacherie
Toute production de lait implique la cruelle exploitation du lien mère-enfant. Cela commence même avant la naissance des petits, puisque dans l’industrie laitière les vaches sont inséminées de force et à répétition dès leur jeune âge afin de donner naissance à un veau, et de produire du lait qui devrait servir à le nourrir.
Dans l’industrie laitière, les veaux nouveau-nés sont arrachés à leur mère peu après leur naissance afin que le lait qui leur est destiné puisse être acheté et consommé par les humains. Les vaches, tout comme les humains et les autres mammifères, produisent du lait pour nourrir leurs bébés, et le fait d’être séparés cause du chagrin et de l’angoisse à la fois à la mère et au veau. Les mères vaches désemparées pleurent souvent leurs bébés perdus.
Les millions de veaux mâles, considérés comme des sous-produits de l’industrie laitière, passent leur courte vie dans d’étroits enclos avant d’être envoyés à l’abattoir, tandis que les femelles sont vouées à la même vie pleine de douleur et de détresse que leur mère.
Les vaches sont majoritairement traites mécaniquement ce qui, en plus de l’inconfort d’être confinées et attachées à une machine de traite, peut leur provoquer des infections du pis graves et douloureuses, appelées « mastites ». Ainsi, le lait de vache peut parfois contenir du pus, ainsi que des traces d’antibiotiques.
La souffrance d’une mère à qui l’on arrache son enfant est l’un des pires tourments imaginables. Néanmoins, les vaches exploitées par l’industrie du lait subissent ce déchirement chaque année durant toute leur vie, jusqu’à ce que leur production de lait diminue et qu’elles soient à leur tour suspendues et égorgées à l’abattoir pour être transformées en viande hachée bas de gamme.
Le lait c’est pour les veaux
Le lait d’une vache, gras et riche, contient les quantités d’hormones de croissance et de protéines nécessaires pour transformer un petit veau en un immense bovidé pesant une tonne en très peu de temps. Il n’est pas du tout adapté aux besoins d’un petit Homo sapiens – et encore moins à ceux d’un adulte.
La consommation de produits laitiers a ainsi des effets néfastes sur la santé humaine, comme l’augmentation des risques d’allergies, d’acné et de diabète. Le lactose et les graisses saturées présents dans le lait ne permettent pas à l’estomac humain de le digérer correctement, générant de ce fait des inflammations et favorisant les allergies.
Enfin, le calcium contenu dans le lait n’est pas facilement assimilé : trop riche en protéines (trois fois plus que dans le lait maternel humain), et trop pauvre en magnésium (nécessaire à l’assimilation du calcium), il a un effet acidifiant et oblige l’organisme à utiliser son propre calcium pour compenser. Au lieu de renforcer les os il produit donc l’effet inverse – l’excès d’acidité provoqué par la consommation de viande et de produits laitiers décalcifie les os et renforce ainsi le phénomène d’ostéoporose. Laissons le lait de vache aux veaux.
Michel POURNY
Sevrez-vous
La consommation de produits laitiers implique forcément l’exploitation de mères qui ressentent l’attachement, l’amour, la douleur et le deuil au même titre que nous. En cette fête des Mères, étendons notre considération à toutes les mères en choisissant de ne pas consommer d’aliments issus de leur souffrance.
Le meilleur moyen d’aider les vaches maltraitées par l’industrie laitière et de garder votre famille en bonne santé est de remplir votre réfrigérateur de délicieux produits végans : lait d’avoine, d’amande, de noisette, yaourts de soja ou encore beurre de tournesol, fromages végétaux et crème de riz ou de coco – autant d’options qui permettent d’épargner des souffrances physiques et psychologiques à des êtres sensibles et intelligents.
Rejoignez les millions de personnes compatissantes à travers le monde qui ont décidé de se sevrer des produits laitiers pour protéger toutes les mères en refusant de soutenir la cruelle industrie laitière.