« Printemps, stop à la fourrure ! » : une militante de PETA interpelle le grand magasin à Paris
Ce matin, une activiste de PETA a fait irruption à l’intérieur du Printemps Haussmann pour dénoncer la vente de fourrure et a été appréhendée par la sécurité lors de son action choc. Vêtue d’un T-shirt arborant le message « Printemps : STOP à la fourrure ! » sur le devant et « MORT à vendre » au dos, elle brandissait une pancarte tout en scandant les souffrances infligées aux animaux pour alimenter l’industrie de la mode. Son intervention bruyante visait à sensibiliser les clients et à exhorter l’enseigne à cesser définitivement la commercialisation de fourrure animale.
🚨 Ce matin, une militante de PETA a fait irruption à l’intérieur du @Printemps Haussmann pour dénoncer la vente de fourrure et a été appréhendée par la sécurité lors de son action choc !
Il n’y a aucune excuse à continuer de vendre la peau d’animaux torturés et massacrés. 💔🦊 pic.twitter.com/csPtskH3H2
— PETA France (@PETA_France) February 4, 2025
Son objectif est de sensibiliser la clientèle et appeler la marque à s’engager enfin, comme le demande la campagne publique de PETA, à interdire la vente d’articles en fourrure. Malgré de nombreuses sollicitations de l’association, Printemps continue de proposer des marques intégrant de la fourrure dans leurs collections. Pourtant, PETA a maintes fois exposé les atrocités subies par les renards, lapins, chinchillas, coyotes, ratons laveurs et même des chats et des chiens, tués pour que leur fourrure finisse en accessoires de mode.
La cruauté du commerce de la fourrure
Des enquêtes sur l’industrie de la fourrure ont révélé des conditions de détention effroyables pour les animaux. Entassés dans de petites cages grillagées, insalubres et dépourvues du moindre aménagement, beaucoup souffrent de blessures graves qui restent sans soins. Le stress intense de la captivité les pousse parfois à l’automutilation. À l’issue de cette existence de souffrance, ils sont généralement tués par gazage, empoisonnement, électrocution ou noyade. Face à cette cruauté inacceptable, la France a interdit cette industrie sur son territoire.
Il est grand temps que le Printemps se mette à la page !
Des centaines d’autres entreprises ont déjà arrêté la fourrure, y compris des grands magasins partout dans le monde comme Selfridges, Holt Renfrew, Harvey Nichols, Max Mara, Saks Fifth Avenue, David Jones, Neiman Marcus et bien d’autres. En tant qu’entreprise qui valorise son attitude pionnière, il est grand temps que le Printemps cesse de vendre la peau d’animaux torturés et massacrés.
PETA demande à toute personne choquée par la décision du groupe de continuer à vendre de la fourrure de l’interpeller immédiatement :