Quels sont les pays qui ont banni la fourrure ? Bilan du mouvement anti-fourrure
Mise à jour 31 janvier 2023
Les consommateurs, et avec eux de plus en plus de grandes marques, s’opposent à la fourrure. La dernière nouvelle en date a fait grand bruit puisqu’il s’agissait de la reine Elisabeth II elle-même qui a tourné le dos à cette matière cruelle ! La fourrure n’est plus dans l’air du temps, et les villes et les pays du monde entier rattrapent leur retard. Ce ne sont pas seulement les grandes villes américaines qui ont commencé à interdire la vente de fourrures : des pays du monde entier ferment aussi leurs élevages. Ce mouvement généralisé prend son envol alors que les consommateurs, les entreprises et les gouvernements reconnaissent que les tissus innovateurs en fausse fourrure sont meilleurs pour l’environnement et épargnent aux animaux une vie misérable et une mort sanglante et douloureuse.
Voici une liste de pays et de municipalités influents qui ouvrent la voie !
INTERDICTIONS DES ÉLEVAGES
Autriche
En 2004, six des neuf États fédéraux autrichiens ont interdit l’élevage des animaux à fourrure. Les trois autres ont commencé à appliquer des règlementations si strictes en matière de bien-être animal que l’élevage des animaux à fourrure n’est plus économiquement viable.
Belgique
En 2018, le gouvernement des Flandres en Belgique a adopté un décret pour mettre fin à l’élevage des animaux pour leur fourrure suite aux interdictions en Wallonie en 2015 et à Bruxelles en 2017. Cette décision historique marque la fin de l’élevage pour la fourrure, et les 17 autres élevages de visons belges fermeront leurs portes d’ici 2023.
Bosnie-Herzégovine
En 2009, la Bosnie-Herzégovine a adopté une loi contre l’élevage d’animaux à fourrure qui interdirait d’élever des animaux pour leur fourrure d’ici la fin de 2018. En 2017, le délai était menacé d’être prolongé de 10 ans, mais grâce à un activisme soutenu – y compris une lettre de Pamela Anderson – les membres de la Chambre des peuples du pays ont rejeté la décision de reporter l’interdiction et celle-ci est entrée en vigueur en janvier 2018. Toutefois, une autre réunion a eu lieu et la période d’élimination progressive a été prolongée de 10 ans. En octobre 2019, l’autorité vétérinaire de l’État a annoncé que 60 élevages de chinchillas avaient déjà cessé leurs activités et que les autres élevages de fourrures seraient fermés d’ici 2028.
Bulgarie
En juin 2022, Borislav Sandov, Vice-Premier ministre bulgare de l’Environnement et des Eaux, a annoncé l’interdiction de l’élevage et de l’importation de visons américains dans tout le pays. Cette victoire fait suite à des années de campagne menée par les entités PETA pour soutenir l’interdiction de l’élevage d’animaux à fourrure dans le pays. En 2018, PETA Allemagne a soutenu l’ONG bulgare CAAI dans sa campagne anti-fourrure et a organisé une manifestation. En 2020, PETA Royaume-Uni a envoyé une lettre à la Ministre bulgare de l’Agriculture, de la Nature et de la Qualité des aliments, Carola Schouten, la pressant d’interdire l’élevage de visons, et la même année, la directrice honoraire de PETA, Pamela Anderson, a écrit au Parlement bulgare pour demander l’interdiction de l’élevage pour la fourrure.
Croatie
Le ministère croate de l’Agriculture a écouté le public et les groupes de défense des droits des animaux concernés, dont PETA, et a décidé en 2006 d’interdire l’élevage des animaux à fourrure. Après une période de retrait progressif de 10 ans, l’interdiction est entrée en vigueur en janvier 2017.
Estonie
Le Parlement estonien a adopté en 2021 un projet de loi visant à rendre l’élevage des animaux à fourrure illégal à compter du 1er janvier 2026.
Italie
Lors d’un vote historique, le Sénat italien a voté l’interdiction de l’élevage d’animaux à fourrure d’ici à juin 2022, après une interdiction temporaire liée aux foyers de COVID-19 dans les élevages de visons. Les entités de PETA ont contribué à faire adopter cette décision compatissante avec l’aide de près de 55 000 sympathisants qui ont appelé le gouvernement italien à fermer définitivement tous les élevages de visons. Les entités PETA ont également organisé des manifestations visuelles, lancé des campagnes d’affichage et demandé l’aide de certaines des célébrités les plus appréciées d’Italie pour faire avancer ce dossier.
Japon
En 2006, le Japon a adopté la Loi sur les espèces exotiques envahissantes, qui restreint la reproduction des espèces non indigènes que sont le vison d’Amérique, le raton laveur et le ragondin. La loi interdisait essentiellement l’élevage des animaux à fourrure, et 10 ans plus tard, la dernière ferme d’élevage d’animaux à fourrure du pays a fermé ses portes !
Luxembourg
Une loi progressiste luxembourgeoise sur le bien-être des animaux a été adoptée en juin 2018 et interdit totalement l’élevage à fourrure à partir d’octobre 2018. Bien que le Luxembourg n’ait actuellement pas de fermes d’élevage d’animaux à fourrure en activité, la législation empêchera leur ouverture.
Norvège
La Norvège a introduit une interdiction totale de l’élevage d’animaux pour la fourrure en 2018 et éliminera complètement les élevages producteurs de fourrure d’ici 2025. En 2021, il ne restait plus que six élevages de visons, et en janvier 2023, les deux dernières fermes à fourrure ont définitivement fermé leurs portes, mettant entièrement fin à l’industrie de la fourrure dans le pays. L’interdiction a fait suite à la publication d’un article de PETA montrant les conditions horribles dans les fermes d’élevage d’animaux à fourrure du pays.
République d’Irlande
Après l’engagement pris en 2019 par le gouvernement irlandais d’éliminer progressivement l’élevage d’animaux à fourrure, l’île devrait interdire officiellement cette pratique en 2022.
République de Macédoine
La Macédoine a introduit une période d’élimination progressive de trois ans des élevages pour la fourrure en 2014, les rendant illégaux à partir de 2017.
République tchèque
En 2017, la République tchèque a adopté une loi sur la protection des animaux qui mettrait fin à l’élevage des animaux pour leur fourrure en janvier 2019. PETA Allemagne a soutenu OBRAZ – le groupe local qui travaille à l’interdiction – avec une aide financière, des informations et des témoignages d’experts.
Royaume-Uni
Le Royaume-Uni a été le premier pays à interdire l’élevage des animaux à fourrure, ce qu’il a fait en 2000 en réponse à l’appui massif du public pour mettre fin à la pratique cruelle de l’élevage et de l’abattage des animaux pour leur fourrure. L’interdiction ne s’étendait initialement qu’à l’Angleterre et au Pays de Galles, mais l’Écosse et l’Irlande du Nord y ont adhéré en 2002.
Serbie
Les animaux ne peuvent plus être tués pour leur fourrure en Serbie ! Le pays a décidé d’interdire l’élevage des animaux producteurs de fourrure en 2009, donnant aux agriculteurs une période d’élimination progressive de 10 ans se terminant en janvier 2019. Tout au long de cette période, l’industrie de la fourrure a exercé de fortes pressions sur le gouvernement serbe pour qu’il retarde la mise en œuvre de l’interdiction ou l’annule complètement. Mais les groupes de défense des animaux ont riposté. PETA Allemagne a travaillé avec des organisations locales de défense des droits des animaux pour s’assurer que l’interdiction aille de l’avant et s’est associée à la chanteuse serbe Jelena Karleuša, qui a pris fermement position avec une campagne « Plutôt à poil qu’en fourrure ».
Slovaquie
En 2019, le Conseil national de la République slovaque a adopté une interdiction de la fourrure, faisant de la Slovaquie le 15e pays européen à le faire. La nouvelle interdiction entrera en vigueur en 2021, avec une période d’élimination complète progressive (s’appliquant aux élevages pour la fourrure existants) qui devrait durer jusqu’en 2025.
Slovénie
En 2013, la Slovénie a adopté une loi progressiste sur la protection des animaux qui interdit l’élevage et la chasse des animaux pour leur fourrure et leur peau. Les élevages existants ont bénéficié d’une période d’élimination progressive de trois ans.
INTERDICTIONS D’IMPORTATION ET DE VENTE
Ann Arbor, Michigan
Par un vote sans appel (10-0), le conseil municipal d’Ann Arbor a voté l’interdiction de la vente de fourrure. « Cette activité appartient au passé », a déclaré Jeff Hayner, membre du conseil.
Berkeley, Californie
La ville de Berkeley, en Californie, a adopté une ordonnance en 2017 interdisant la vente de fourrure de toutes les espèces d’animaux à fourrure. Le conseil municipal a reçu un Compassionate City Award de PETA États-Unis en l’honneur de son initiative.
Brookline, Massachusetts
L’activiste Ezra, organisatrice de la section de Boston de Students Opposing Speciesism, a mené avec succès une campagne sans fourrure de plusieurs mois dans cette communauté du Massachusetts. PETA États-Unis a également contribué à soutenir l’adoption d’un règlement local interdisant la fourrure.
Californie
La Californie a des exigences en matière de logement pour les visons et les renards qui rendent le coût de l’élevage des animaux pour leur fourrure prohibitif. En septembre 2019, elle est devenu le premier état à interdire le piégeage d’animaux pour leur fourrure. Un mois plus tard, elle a également adopté une loi qui interdira la vente et la fabrication de nouveaux vêtements et accessoires en fourrure à compter du 1er janvier 2023. Ces victoires monumentales ont été remportées à la suite d’appels lancés par une coalition d’organisations, dont PETA États-Unis, et de militants locaux qui ont écrit à leurs représentants pour appuyer le projet de loi visant à débarrasser le « Golden State » de l’odieux commerce de la fourrure.
Cambridge, Massachusetts
Le 24 octobre 2022, le conseil municipal de Cambridge a voté à l’unanimité en faveur de l’interdiction de la vente de fourrure neuve, à compter du 1er janvier 2023.
Hallandale Beach, Floride
Cette communauté de Floride est devenue la première de l’État à interdire la vente de produits en fourrure neuve.
Los Angeles
À la suite des efforts incessants de PETA États-Unis, tels que des pétitions, des protestations, plusieurs enquêtes sur la fourrure et des campagnes publicitaires anti-fourrure menées par des célébrités, la ville de Los Angeles a voté l’interdiction de la vente de produits en fourrure. Celle-ci est entrée en vigueur en 2021.
Happening Now: PETA supporters are here at #LACityHall ahead of City Council’s prospective vote to ban fur sales. pic.twitter.com/q7lEdiM25n
— PETA (@peta) September 18, 2018
Plymouth, Massachusetts
À la suite d’un effort communautaire mené par l’activiste Lauren Nessralla, la ville de Plymouth a voté l’interdiction de la vente de produits en fourrure en avril 2022. Après l’approbation du procureur général, cette interdiction entrera en vigueur au plus tôt le 1er mai 2023.
San Francisco
En mars 2018, le Conseil de surveillance de San Francisco a voté à l’unanimité l’interdiction de la fourrure après des semaines de débats tumultueux entre militants des droits des animaux et distributeurs. Cette victoire historique pour les animaux a été remportée à la suite d’appels lancés par PETA États-Unis et des militants locaux, qui ont assisté à de nombreuses réunions du comité sur la question et tenu un rassemblement à l’hôtel de ville quelques semaines seulement avant l’interdiction, qui est entrée en vigueur au début de l’année 2019.
Wellesley, Massachusetts
En octobre 2020, les responsables de la ville de Wellesley ont voté l’interdiction des nouvelles ventes de fourrure, ce qui en fait la première localité américaine en dehors de la Californie à le faire. L’interdiction eest entrée en vigueur en octobre 2021.
West Hollywood, Californie
En 2011, le conseil municipal de West Hollywood a approuvé l’interdiction de la vente de nouvelles vestes, gilets, étoles et bottes en fourrure dans les magasins de la ville. Avant la décision, le conseil a été bombardé d’appels, de lettres et de courriels provenant de partisans de PETA États-Unis, tant locaux qu’extérieurs à la ville, l’exhortant à adopter cette mesure. Après l’interdiction, PETA États-Unis a nommé West Hollywood la ville américaine la plus compatissante de 2011.
Weston, Massachusetts
En mai 2021, la ville de Weston est devenue la deuxième localité de l’État à adopter une interdiction de la vente de fourrure, rejoignant ainsi Wellesley. Si le procureur général du Massachusetts approuve cette mesure, la vente de fourrure sera interdite à partir de novembre 2021.
Inde
En 2018, l’Inde est devenue la 36e nation dans le monde à interdire la fourrure de phoque, rejoignant ainsi les États-Unis, le Belarus, le Kazakhstan, le Mexique, la Russie, la Suisse et les 28 pays de l’Union européenne. Cette victoire pour les phoques est le fruit de plus d’une décennie de travail de PETA Inde. Le pays a également interdit l’importation de fourrure de chinchilla, de vison et de renard.
Israël
Le 9 juin 2021, Gila Gamliel, Ministre de la Protection environnementale de l’époque, a signé un projet de loi qui fait d’Israël le premier pays au monde à interdire la vente de fourrure. Cette interdiction historique fait suite à des années de lutte menée par les activistes locaux, PETA et la directrice honoraire de PETA, Pamela Anderson, qui a personnellement insisté auprès des représentants du gouvernement à Tel Aviv et a demandé au Premier ministre de l’époque, Benjamin Netanyahu, de soutenir l’interdiction de la fourrure. La proposition a reçu un soutien massif de la part des Israéliens (86 %).
São Paulo, Brésil
São Paulo, la plus grande ville du Brésil, a adopté en 2015 une loi historique qui interdit l’importation et la vente de tous les articles en fourrure. L’année précédente, les dirigeants municipaux avaient signé une loi interdisant l’élevage des animaux à fourrure.
INTERDICTIONS PARTIELLES
Danemark
Le Danemark a adopté en 2007 une législation visant à améliorer le bien-être des animaux élevés pour la fourrure, qui comprenait un certain nombre d’améliorations du bien-être des renards dans les élevages de fourrure. En 2009, le pays a adopté une interdiction de l’élevage du renard, avec une période d’élimination progressive qui a duré jusqu’en 2017 pour la majorité des fermes et une période plus longue jusqu’en 2023 pour les fermes dont le revenu principal provient de l’élevage du renard.
Espagne
En 2016, l’Espagne a adopté une réglementation plus stricte pour prévenir les dommages écologiques causés par les visons échappés des fermes à fourrure. Depuis lors, la construction de nouveaux élevages de visons à fourrure en Espagne a été interdite, car le vison d’Amérique constitue une menace sérieuse pour la biodiversité en tant qu’espèce exotique envahissante.
France
En 2020, la France a annoncé l’interdiction progressive de l’élevage de visons pour la fourrure, avec une période de transition de cinq ans et l’interdiction d’ouvrir de nouveaux élevages.
Hongrie
En 1998, la Hongrie a adopté la Loi sur la protection des animaux et la tolérance, qui stipule que « les animaux ne peuvent être abattus pour des raisons et dans des circonstances inacceptables ou intolérables ». Toutefois, la loi ne s’appliquait pas à l’élevage d’animaux pour la fourrure jusqu’à ce que des modifications ultérieures soient apportées. En 2011, le pays a déclaré que seuls les chinchillas et les lapins angora peuvent être élevés pour leur fourrure.
Pays-Bas
Le Parlement du pays a voté à une écrasante majorité en faveur de l’interdiction de l’élevage de visons d’ici à la fin de 2020, après que le COVID-19 se soit transmis du vison aux humains dans des élevages d’animaux à fourrure néerlandais. Cette décision fait suite aux appels et aux protestations de PETA Pays-Bas, de groupes locaux et du Parti pour les animaux, qui demandaient que la date limite pour la fermeture des élevages pour la fourrure, qui avait été fixée à 2024, soit avancée. En 1995, le pays est devenu le premier au monde à interdire l’élevage de renards pour leur fourrure, après quoi il a interdit l’élevage de chinchillas pour leur fourrure en 1997.
Nouvelle-Zélande
En 2013, la Nouvelle-Zélande a interdit l’importation de visons, ce qui a pour effet d’interdire l’élevage de visons dans le pays. Cependant, le pays autorise toujours l’élevage de furets.
RÉGLEMENTATIONS PLUS STRICTES
Allemagne
En 2017, les dirigeants allemands ont voté en faveur d’une réglementation plus stricte qui rend l’élevage des visons économiquement non viable pour les éleveurs. À la suite de ces règlements et des pressions exercées par le public, le dernier producteur de fourrure du pays a cessé son activité en avril 2019, et l’élevage des animaux à fourrure dans le pays a pris fin. Après la fondation de PETA Allemagne en 1994, l’association a fait pression avec détermination pour une interdiction nationale de l’élevage des animaux à fourrure, a créé des pétitions contre la fourrure et a mené plusieurs enquêtes, protestations et campagnes, qui ont toutes abouti à l’adoption de cette loi.
Suède
L’ordonnance suédoise sur la protection des animaux, adoptée en 1995, interdit les renards en cage et exige que ces animaux aient la possibilité d’être actifs, de creuser et d’exprimer des comportements sociaux avec les autres renards. Suite à l’ordonnance, l’élevage du renard n’était plus économiquement viable en Suède, et les autres fermes d’élevage de fourrure ont fermé leurs portes. Le dernier élevage de chinchillas de Suède a fermé en novembre 2014, et avec l’élevage de renards déjà éliminé progressivement, les seuls animaux restant dans les fermes à fourrure suédoises sont les visons. Toutefois, le pays a interdit temporairement l’élevage de visons en 2021 afin de prévenir le risque de mutations du nouveau coronavirus.
Suisse
La Suisse a adopté en 1981 une législation concernant les animaux en captivité qui impose des conditions équivalentes aux normes en vigueur dans les zoos modernes, et cela s’applique aux élevages pour la fourrure. Par conséquent, l’élevage des animaux à fourrure est devenu non rentable et n’existe plus dans le pays.
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Avec toutes ces avancées, il est clair que l’utilisation des animaux pour la fourrure appartient au passé. Et ces régions du monde ne sont pas les seules à déclarer que la fourrure est morte : depuis mai 2017, Jean Paul Gaultier, Chanel, Balmain, Prada, Gucci, Michael Kors, Versace, Furla, BCBG, Coach, Burberry et Diane von Furstenberg l’ont tous interdit après des années de pression de PETA et de ses affiliées internationales. Des douzaines d’autres, dont INTERMIX et Gap Inc., H&M, Inditex (propriétaire de Zara), Banana Republic, Ralph Lauren, Calvin Klein, Tommy Hilfiger, Giorgio Armani et Vivienne Westwood, avaient déjà reconnu que la fourrure appartient à l’animal dont elle provient.
D’où qu’elle vienne – de Chine, d’Europe, des États-Unis ou de n’importe quel endroit du monde – la fourrure est toujours le produit d’une industrie cruelle. Refusez de porter ou d’acheter de la fourrure et incitez les membres de votre famille à faire de même.
Et agissez en demandant l’interdiction totale de la production de fourrure et d’angora en France :