Un immense crocodile s’affiche dans Paris pour protester contre Hermès
En amont de la Semaine de la mode parisienne, un crocodile géant a pris d’assaut un mur du Marais pour appeler Hermès et les autres marques qui utilisent encore les peaux exotiques à s’en défaire une fois pour toutes. PETA a fait appel à la talentueuse muraliste Nina Valkhoff pour peindre l’immense reptile haut d’environ sept mètres, qui apparait en partie dépecé et flottant devant la silhouette d’un sac de luxe en arrière-plan, accompagné du message « Des crocodiles souffrent pour des accessoires. Stop aux peaux exotiques ! ».
Pour obtenir ces peaux, des crocodiles, alligators, serpents, lézards, autruches et autres êtres sensibles sont confinés, mutilés, dépecés et violemment abattus.
Nina Valkhoff
Victimes de la mode
Plusieurs enquêtes diffusées par PETA ont dévoilé toute l’horreur que subissent les reptiles confinés, charcutés et tués pour leurs peaux. On y voit des crocodiles parqués à l’étroit dans des enclos et des cages lugubres, traînés, mutilés et poignardés avec un tournevis. D’autres images de l’association australienne Kindness Project, prises dans des élevages intensifs australiens appartenant à Hermès, montrent les mêmes pratiques cruelles.
Au moins trois crocodiles doivent endurer ces supplices pour fabriquer un seul sac Hermès.
Chaque article en cuir exotique provient d’un ou de plusieurs animaux intelligents et sensibles qui ont subi la misère d’un confinement intensif et des souffrances inimaginables avant d’être violemment abattus.
De la créativité, pas de la cruauté
Nina Valkhoff est une artiste muraliste néerlandaise ayant réalisé des œuvres à travers le monde durant ses 20 ans d’activité. Elle déclare : « En ce qui me concerne, j’aime peindre des animaux parce que j’espère pouvoir inciter les gens dans la rue à se soucier davantage de ces êtres sensibles et peut-être à arrêter de les manger. La plupart du temps, c’est subtil. J’aime beaucoup le fait que cette fois j’ai pu apporter un message aussi fort sur les crocodiles, surtout avec le texte révélateur de PETA à côté de mon dessin. »
Ce crocodile géant rend donc hommage à tous ses congénères torturés et massacrés pour finir en sac, en bottes ou en ceinture vendus par Hermès et d’autres enseignes qui se bornent à vendre des articles en peaux exotiques tout en sachant toute l’horreur que cela implique.
Aucun accessoire de mode ne vaut la souffrance et la mort violente d’un être sensible. Il est plus que temps pour la maison de tirer un trait sur les peaux exotiques, en faveur des matières innovantes et éthiques disponibles aujourd’hui et pour lesquelles personne n’a été écorché vivant. Aidez-nous à faire cesser ce massacre en envoyant un message aux responsables d’Hermès :