Une militante en robe végétale appelle la Paris Fashion Week à se mettre au vert
En pleine Semaine de la mode à Paris, PETA a fait passer un message aux créateurs durs de la feuille. Une militante de PETA vêtue de verdure a défilé sur le Champ de Mars afin de rappeler que l’avenir de la mode repose sur l’éthique et l’écologie, et qu’il est temps que la Paris Fashion Week ouvre le bal végétal.
[crédit photo Thomas Saidi]
En effet, de nombreuses matières véganes sont disponibles aujourd’hui et déjà présentes sur les podiums, mais les défilés comprennent encore des peaux, plumes et autres parties du corps d’animaux. Les créateurs doivent se défaire de la souffrance animale et bannir les peaux des collections présentées, comme la fourrure, le cuir, les cuirs exotiques, ainsi que les plumes ou le duvet.
[crédit photo Thomas Saidi]
Votre vêtement avait-il un visage ?
À travers de nombreuses enquêtes sur tous les continents, les entités de PETA ont montré que la fourrure, la laine, le cachemire, le mohair, le cuir, le duvet ou encore la toison d’alpaga sont toujours le produit d’une violence, d’une cruauté et d’une peur extrêmes.
Chaque année, plus d’un milliard d’animaux sont abattus dans l’industrie mondiale du cuir et les animaux prisonniers des fermes à fourrure passent leur vie entière confinés à l’étroit dans des cages grillagées insalubres avant d’être tués des manières les plus terrifiantes. Dans le commerce des peaux exotiques, des crocodiles sont élevés dans des bassins surpeuplés avant d’être matraqués et dépecés, tandis que des serpents sont gonflés à mort pour finir en chaussures ou en sacs. Les moutons utilisés pour la laine sont souvent mutilés et violentés pendant la tonte, et les oies se font arracher les plumes à pleine poignée pendant qu’elles crient de douleur.
Le végétal est l’avenir de la mode
Toute cette souffrance n’a absolument pas lieu d’être, alors que des alternatives éthiques, durables et écologiques se développent abondamment. Il existe aujourd’hui du duvet de fleurs ou fabriqué à partir de matières recyclées, de la fourrure faite à partir de fibres de maïs, des cuirs de pomme, d’ananas, de raisin et de champignon, de la soie de soja ou encore d’orange et de la laine de bambou. Il est grand temps que le secteur de la mode s’engage à les privilégier, et remise au placard une fois pour toutes les matières animales.
PETA demande aux créateurs de ne présenter que des collections 100 % végétales, pour lesquelles aucun animal n’a perdu la vie.
Agissez pour une mode compatissante et écologique
En France, de plus en plus de grandes enseignes de mode tournent le dos aux cuirs exotiques – mais ce n’est pas le cas de Louis Vuitton et d’Hermès. Prenez quelques instants pour leur envoyer un message exigeant qu’elles cessent de vendre des accessoires fabriqués avec la peau de serpents et de crocodiles :
Les marques Urban Outfitters, Anthropologie et Free People – toutes trois appartenant à Urban Outfitters Inc. – vendent de nombreuses matières dérivées d’animaux, notamment de la laine, du cachemire, du mohair, du cuir, du duvet et de la toison d’alpaga. Joignez-vous à nous pour demander au groupe de s’engager en faveur d’une mode sans animaux dans toutes ses marques.