Victoire ! La plus grande prison pour animaux marins d’Europe va fermer !

Posté le par Caroline C

C’est un rêve qui devient réalité pour Pamela Anderson, directrice honoraire de PETA États-Unis, et pour les dizaines de milliers de soutiens à PETA France qui ont participé à des actions : le Marineland d’Antibes fermera enfin ses portes le 5 janvier 2025 !

Cette nouvelle formidable intervient après des années de campagne de PETA France et d’autres associations de protection des animaux, notamment avec des manifestations devant le parc, des pétitions, des lettres, des enquêtes et bien plus. Pamela Anderson avait posé nue dans une baignoire rappelant les bassins minuscules dans lesquels vivent les orques, incitant des influenceurs et influenceuses à poser dans leur propre baignoire pendant le confinement dû au COVID-19. L’humoriste Greg Guillotin s’était quant à lui assis dans un bocal pour une autre campagne engagée dans ce sens.

Un appel à l’action avait également recueilli le soutien de près de 50 000 sympathisants et sympathisantes de PETA France, un nombre considérable qui prouve que nous pouvons obtenir des résultats épatants lorsque nous prenons position tous ensemble !

Les parcs marins, une torture aquatique

Les animaux arrachés à leur océan natal ou élevés en captivité pour être maltraités dans des parcs marins font partie des êtres les plus sensibles et intelligents au monde.

Les orques et les dauphins nagent sur de grandes distances dans leur milieu naturel et ont développé des structures sociales complexes et un mode de communication qui leur permet d’enseigner aux membres de leur famille et d’apprendre d’eux. Mais dans les delphinariums, ils sont piégés dans des bassins traités chimiquement et contraints d’exécuter des tours abrutissants devant un public moqueur.

Dans les parcs marins, les animaux sont non seulement enfermés dans des bassins sans aucun aménagement, nourris avec des aliments de mauvaise qualité et contraints de subir des entraînements sans fin, mais ils sont aussi souvent forcés de partager leur bassin avec des congénères avec lesquels ils sont incompatibles, ce qui entraîne attaques, blessures et même décès.

En mars, Inouk, 25 ans, est devenue la deuxième orque à mourir dans les bassins du Marineland d’Antibes, moins de six mois après Moana, qui n’avait que 12 ans. Rien qu’entre 2021 et 2022, trois orques sont mortes à Loro Parque, un parc tristement connu pour ses conditions de détention cruelles. Il y a quelques semaines, Keto est devenu la dernière orque en date à mourir sous leur surveillance à seulement 29 ans, soit des décennies plus jeune que l’espérance de vie d’une orque en liberté.

One Voice

Lorsque la législation visant à interdire la captivité des cétacés a été annoncée en 2020, son intention était que ceux actuellement détenus soient transférés dans des enclos marins pour passer le reste de leur vie dans un environnement plus naturel. Envoyer Wikie et Keijo (les deux orques restantes au Marineland) à Loro Parque, comme le veut la rumeur, reviendrait à une réelle trahison des animaux et de l’intention première de l’interdiction. Où qu’ils se trouvent dans le monde, les parcs marins privent les animaux de tout ce qui est important et naturel pour eux et leur garantissent une vie et une mort solitaire. La seule solution éthique est d’envoyer ces orques qui ont subi une vie de souffrance dans un sanctuaire côtier.

La captivité des cétacés est cruelle, et elle n’a pas la cote

Partout dans le monde, le public demande la fin de la captivité des animaux marins, et la France ne fait pas exception. Selon un sondage de 2018, 70 % de la population française est opposée à la captivité des cétacés pour le divertissement des humains.

Au début de l’année, après des décennies de torture d’animaux marins et la mort de plus de 100 dauphins et de deux orques, le Miami Seaquarium a finalement fermé ses portes, tandis que Jet2 est devenu le dernier géant européen du voyage à arrêter de vendre des entrées pour les parcs marins.

La fermeture du Marineland d’Antibes est un exemple de plus qui montre que les entreprises qui exploitent les animaux sont sur la sellette.

PETA demande que les animaux soient envoyés dans des sanctuaires côtiers

La fermeture du Marineland d’Antibes fait suite à une décision de justice française interdisant l’élevage et l’acquisition de cétacés par des parcs marins. Ces mesures incluaient également initialement le transfert des cétacés actuellement captifs dans des enclos marins afin qu’ils passent le reste de leur vie dans un environnement plus naturel.

PETA demande désormais au parc d’envoyer tous les animaux dans des sanctuaires afin qu’ils puissent enfin jouir d’un semblant de la qualité de vie qu’ils méritent.

Aidez-nous à faire monter la pression pour les parcs marins qui maltraitent les animaux en demandant à TUI d’arrêter de vendre des billets pour ces établissements cruels.