Victoire ! Les promenades à dos d’animaux seront interdites aux Pyramides de Gizeh après la campagne de PETA
C’est une nouvelle fantastique pour les chevaux, les dromadaires et les ânes ! Le ministère égyptien du Tourisme a annoncé son intention d’interdire les promenades à dos d’animaux à Gizeh autour des pyramides et dans les zones archéologiques. À la place, les touristes pourront utiliser des voitures et des bus électriques, comme l’a recommandé PETA.
Cette grande annonce survient après plus d’un an de pression de la part de PETA et de ses affiliées, suite à une enquête révélant des maltraitances flagrantes que subissent les animaux, qui a incité plus de 250 000 personnes bienveillantes à envoyer des lettres au ministère du Tourisme. Les représentants de PETA Asie ont également rencontré des délégués du gouvernement pour discuter de la possibilité de mettre fin à ces mauvais traitements en interdisant l’utilisation d’animaux sur ces sites.
Qu’est-ce qui ne va pas avec les balades à dos d’animaux ?
Les dromadaires, les chevaux et les ânes sont forcés de transporter des visiteurs sur leur dos ou en calèches sur les principaux sites touristiques d’Égypte, sous une chaleur écrasante, sans ombre, nourriture ni eau. Les animaux glissent et tombent souvent, et sont régulièrement battus pour les obliger à continuer à aller au-delà de l’épuisement.
Un travailleur a été filmé en train de fouetter impitoyablement un cheval après que l’animal se soit effondré dans la rue.
Des marchands de dromadaires arrêtés
Une grande partie des dromadaires utilisés pour les balades en Égypte proviennent du célèbre marché aux dromadaires de Birqash, où les animaux sont parfois battus jusqu’au sang, comme le montre l’enquête diffusée par PETA. Les images ont conduit à l’arrestation de trois marchands de dromadaires par une force de sécurité dirigée par le général de brigade Assem Abu al-Khair et Sameh Badawi. Les marchands sont passibles d’une amende et d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à six mois en vertu de l’article 357 du code pénal.
La maltraitance des animaux n’a pas sa place dans les majestueuses destinations touristiques égyptiennes, et bien que cette décision n’interdise pas toutes les promenades avec des animaux à travers le pays, nous sommes ravis que des voiturettes et des bus électriques transporteront les touristes à l’avenir.
Santorin sera-t-elle la prochaine ?
Aidez-nous à éviter que d’autres animaux ne souffrent dans le secteur du tourisme. PETA appelle l’île grecque de Santorin à suivre les traces de l’Égypte en mettant à la retraite les ânes et les mules qui souffrent depuis longtemps et qui sont obligés de porter de lourds touristes pour grimper des centaines de marches jour après jour, et en passant à des méthodes de transport sans animaux. Veuillez demander au Premier ministre grec et au ministre du Développement rural et de l’Alimentation d’interdire immédiatement ces activités cruelles :