PETA dévoile les liens secrets du président sud-africain avec l’industrie de la chasse au trophée
Regardez ces images choquantes par vous-même, puis agissez pour empêcher les éléphants, les lions, les rhinocéros, les buffles du Cap et d’autres animaux merveilleux mais vulnérables d’être abattus de sang-froid, juste pour procurer aux chasseurs de trophées un frisson malsain.
Les chasseurs de trophées et autres personnes qui gagnent leur vie en vendant des expéditions et des accessoires de chasse aiment prétendre qu’ils tuent des animaux au nom de la « conservation » ou, avec condescendance, pour soutenir les « indigènes ». Mais comme le montre cette vidéo diffusée par PETA, la chasse n’a rien à voir avec le respect de la faune et tout à voir avec le plaisir sadique de prendre inutilement la vie.
Suite à une enquête secrète, PETA a révélé les connexions et les investissements cachés du président sud-africain Cyril Ramaphosa dans l’industrie de la chasse au trophée et a obtenu des images d’un chasseur de trophées américain tirant à plusieurs reprises sur un jeune éléphant, juste à l’extérieur du parc national Kruger.
La chasse au trophée remplit les poches d’un politicien important
Cette enquête secrète de PETA États-Unis a permis de découvrir les connexions et les investissements cachés du président sud-africain Cyril Ramaphosa dans l’industrie de la chasse au trophée.
Les images révèlent que Ramaphosa développe et agrandit discrètement une propriété de chasse au trophée appelée Diepdrift, en y introduisant des animaux de sa propre exploitation d’élevage d’animaux sauvages, Phala Phala, et qu’il détient 50 % des parts de Tsala Hunting Safaris. En d’autres termes, bien loin de la « conservation » de la faune, les animaux sauvages sont élevés spécifiquement pour être tués pour des trophées. PETA États-Unis a enregistré des conversations au cours desquelles les dirigeants de Ramaphosa ont admis qu’il partageait à parts égales les bénéfices de toutes les chasses menées par l’intermédiaire de Tsala et ont parlé de l’importance de dissimuler son implication. L’un des directeurs a déclaré : « Nous essayons de garder le nom du président en dehors de tout ce qui concerne la chasse à cause… de tous les écolos… Il souhaite donc s’épargner cette, comment dire, mauvaise publicité et tout ça. »
Un éléphant à la périphérie du parc national abattu par un chasseur de trophées américain
Les Safaris de chasse Tsala du président Ramaphosa organisent régulièrement des chasses à l’éléphant par le biais des Safaris Wayne Wagner sur les propriétés du Great Kruger Conservancy. PETA a obtenu des images montrant un chasseur de trophées américain tentant d’abattre un jeune éléphant curieux qui avait paisiblement quitté la brousse lors d’une des chasses organisées sur ces propriétés. Le chasseur tire son premier coup de feu, et l’éléphant tombe à genoux et regarde droit sur le groupe de chasseurs. Il continue de souffrir alors que l’Américain – qui a payé 30 000 dollars (soit environ 25 000 euros) pour cette activité macabre – prend son temps. Les guides tentent de l’aider à viser, puis il tire encore quatre fois sur l’éléphant sans défense, le faisant gronder de détresse. On ignore combien de coups de feu supplémentaires ont été tirés et combien de temps cet éléphant a souffert avant de finalement mourir. Le chasseur a ensuite payé 20 000 dollars pour que les parties de son corps soient conservées en vue de leur expédition aux États-Unis.
PETA États-Unis a déposé une demande d’enquête pour savoir si la mort prolongée de l’éléphant montré dans la vidéo constitue une violation du permis de chasse sud-africain pour cause de cruauté envers les animaux.
Le chasseur américain a tué l’éléphant juste en dehors du célèbre parc national Kruger en Afrique du Sud où la chasse est interdite. Il n’y a pas de clôture, à dessein, de sorte que les animaux qui franchissent par inadvertance la limite entre le parc et la réserve ne sont plus protégés. Les guides des chasseurs attendent souvent que cela se produise ou suivent les mouvements des éléphants dans le parc afin de savoir exactement quand les animaux se mettent involontairement en danger.
Ce chasseur américain a payé 30 000 dollars pour tuer cet éléphant, après quoi il lui a coupé la queue. Le chasseur a ensuite payé 20 000 dollars supplémentaires pour que les parties du corps de l’éléphant soient conservées pour être expédiées aux États-Unis.
Tuer des animaux sauvages pour le « sport »
Les chasseurs de trophées paient des milliers de dollars pour abattre des animaux, notamment des antilopes, des babouins, des buffles, des girafes, des hippopotames et des zèbres, par l’intermédiaire de Tsala Hunting Safaris. Plus tôt cette année, un médecin néerlandais et sa femme ont abattu un buffle, un potamochère, un koudou et plusieurs impalas au cours d’un safari de chasse à Diepdrift. Des centaines d’animaux sont également abattus à Phala Phala par le gestionnaire de la propriété, et leur chair est vendue comme viande de gibier exotique.
Tirer sur des lions en cage
Les animaux n’ont aucune chance d’échapper à la balle d’un chasseur, et aucun animal n’est inaccessible. Tsala mène des chasses au lion et à l’éléphant sur d’autres propriétés en Afrique du Sud et organise également des chasses au léopard au Mozambique et en Namibie. Un représentant de Tsala a déclaré à l’enquêteur de PETA que la société pourrait même prendre des dispositions spéciales pour acquérir des rhinocéros à chasser.
Comme les animaux élevés à Phala Phala et chassés à Diepdrift, beaucoup de lions chassés par les clients de Tsala sont élevés en captivité, ce qui signifie qu’ils sont habitués aux humains. Une vidéo montre un groupe de chasseurs en train de tendre une embuscade à un lion élevé en captivité qui se repose sous un arbre. Le lion rugit et charge après avoir été touché et blessé par le chasseur, et il faut quatre autres tirs du chasseur et de ses guides pour le tuer.
Ce que vous pouvez faire
Tous les animaux sont aimés par leurs compagnons et leurs petits, mais pour les chasseurs, ils ne sont que la somme des parties de leur corps, considérées comme de simples cibles vivantes à tuer, décapiter et à afficher sur leurs murs. Vous pouvez aider les animaux sauvages en demandant la fin de la chasse au trophée.
Faites-en plus : les animaux abattus par les chasseurs de trophées endurent souvent une mort longue et douloureuse, simplement pour que les chasseurs puissent leur couper la tête et d’autres parties du corps et les renvoyer chez eux sous forme de trophées. En permettant aux chasseurs d’expédier ces macabres articles, UPS soutient l’abattage de magnifiques animaux.
Utilisez le formulaire ci-dessous pour demander à UPS de cesser d’expédier des trophées de chasse. UPS a déjà proscrit le transport non seulement des ailerons de requins et de certains animaux vivants, mais aussi de l’ivoire. Si l’entreprise peut interdire les défenses d’un animal, elle peut certainement aussi interdire la tête et d’autres parties du corps des animaux.