Pressez LVMH d’arrêter la fourrure et les peaux exotiques
Alors que le groupe Kering a annoncé que la fourrure animale ne sera plus utilisée dans aucune de ses marques, y compris Saint Laurent, les yeux se tournent vers son concurrent qui n’a toujours pris aucun engagement à mettre la fourrure au placard : LVMH.
Les dirigeants de LVMH – la maison-mère de Louis Vuitton, Fendi, Dior ou encore Givenchy – doivent rejoindre Chanel, Calvin Klein, Tommy Hilfiger et les nombreuses autres marques qui se sont engagées à bannir la fourrure et les peaux exotiques. Cette décision responsable permet d’épargner à des milliards d’individus sensibles de souffrir et de préserver la santé publique.
Jo-Anne McArthur / #MakeFurHistory
Qu’est-ce qui ne va pas avec la fourrure et les peaux exotiques ?
Derrière chaque article en fourrure ou en peau exotique se cache un animal qui a souffert.
Dans les élevages d’animaux à fourrure, les animaux passent généralement toute leur vie confinés dans des cages exiguës et sales, où ils n’ont pas la possibilité d’adopter un comportement naturel, comme jouer, courir, trouver de la nourriture et élever une famille.
Le stress de cet enfermement extrême les conduit souvent à la folie, et les combats, l’automutilation et le cannibalisme sont courants. Au terme de leur vie misérable, ils connaissent une mort atroce, souvent par gazage, électrocution ou empoisonnement.
L’industrie des peaux exotiques est tout aussi barbare et cruelle. Bernard Arnault, PDG de LVMH, est au courant de la dernière enquête diffusée par PETA sur cette industrie. Les images montrent des ouvriers gonflant des serpents à mort avec de l’air comprimé et électrocutant, piétinant et poignardant des crocodiles vraisemblablement encore conscients.
Ce sont des pratiques courantes dans le commerce des peaux exotiques, et pourtant, LVMH refuse de couper les liens avec cette industrie.
La fourrure et les peaux exotiques pourraient provoquer la prochaine pandémie
L’entêtement de LVMH met en danger la santé publique. En continuant à utiliser des peaux exotiques et de la fourrure, la maison de couture soutient le confinement insalubre d’animaux stressés et malades et leur abattage dans des conditions épouvantables.
L’industrie de la fourrure est directement impliquée dans la propagation du nouveau coronavirus. Des foyers ont été enregistrés dans des élevages d’animaux à fourrure au Canada, au Danemark (où une variante de la maladie chez les visons a infecté des humains), en France, en Grèce, en Italie, en Lituanie, aux Pays-Bas, en Espagne, en Suède et aux États-Unis, entraînant l’abattage d’urgence de millions d’animaux.
Ce que vous pouvez faire
PETA demande à LVMH d’éliminer le risque que ses sacs en peau de crocodile et ses manteaux de fourrure représentent pour la santé publique et de cesser de soutenir la souffrance animale.
Rejoignez-nous ! Pressez LVMH de se détourner de la fourrure et des peaux exotiques :