La captivité tue : PETA installe un cimetière devant Marineland
LA CAPTIVITÉ TUE : PETA INSTALLE UN CIMETIÈRE DEVANT MARINELAND
PETA demande un nouvel arrêté interdisant la reproduction des cétacés dans les parcs marins
Antibes – Un « cimetière » a été installé aujourd’hui devant le Marineland d’Antibes, action symbolique en hommage aux huit orques du parc marin décédées prématurément – chiffre qui n’inclut pas les nombreuses fausses couches et bébés mort-nés. Lors de cette protestation silencieuse, des militants vêtus de noir tenaient chacun une rose rouge et une « pierre tombale » portant le nom et l’âge de décès d’une orque – Calypso, Clovis, Kim, Betty, Freya, Kim II, Sharkan et Valentin. À travers cette action, PETA dénonce la cruauté des parcs marins et demande la fin de la captivité des cétacés.
Des photos de l’action sont disponibles ici, ici et ici.
« La souffrance qu’implique la captivité pour les cétacés est aujourd’hui reconnue, et il est inacceptable que les parcs marins continuent de gagner de l’argent en exploitant ces êtres intelligents et sensibles », déclare Isabelle Goetz, porte-parole de PETA. « Nous demandons au gouvernement de faire interdire la reproduction des cétacés captifs et d’ordonner le transfert des orques du parc vers des sanctuaires côtiers. »
PETA rappelle que dans leur milieu naturel les orques vivent en moyenne 80 ans, partagent des liens familiaux complexes et nagent près de 200 kilomètres par jour, alors qu’en captivité, ils n’ont d’autre choix que de tourner en rond dans d’étroits bassins en béton et sont forcés d’exécuter des numéros pour de la nourriture. Cette vie de détresse, de frustration et de solitude, les animaux la paient cher puisqu’ils meurent souvent prématurément de maladies dues au stress et à leurs conditions de vie en captivité.
Bien que les capacités cognitives développées de ces animaux soient reconnues depuis bien longtemps, des scientifiques ont récemment dévoilé qu’une orque avait mémorisé et pouvait répéter des mots du langage humain. Triste ironie que l’orque en question soit Wikie, une prisonnière du Marineland.
Ces êtres sensibles, fascinants et extrêmement intelligents ne méritent pas d’être emprisonnés et exhibés pour le divertissement, et il est grand temps de mettre fin à leur calvaire. PETA a envoyé une lettre à Nicolas Hulot, l’appelant à prendre un nouvel arrêté pour faire interdire ces pratiques et invite le public à agir en signant sa pétition adressée au ministre.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com.
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