AG de Kering : un actionnaire diffuse une épouvantable vidéo de massacre de pythons appelant à la fin des ventes de peaux de reptiles
Le 25 avril 2024
AG de Kering : un actionnaire diffuse une épouvantable vidéo de massacre de pythons appelant à la fin des ventes de peaux de reptiles
Aujourd’hui, lors de l’assemblée annuelle de Kering, un représentant de PETA États-Unis, actionnaire du groupe de luxe, a appelé haut et fort les dirigeants à rompre les liens avec l’ignoble industrie des peaux de reptiles. Il a appuyé son discours de séquences vidéo diffusées sur un écran qu’il a brandi à l’attention de François-Henri Pinault, des autres responsables du groupe et des autres actionnaires présents, montrant la plus récente enquête de PETA Asie sur des fermes en Thaïlande qui fournissent des peaux de serpent à la tannerie Caravel, propriété de Kering.
François-Henri Pinault, PDG de Kering, répond à la question du représentant de PETA États-Unis, James Fraser.
L’enquête n’est que la dernière en date à révéler des pratiques cruelles chez les fournisseurs de peaux de reptiles des marques du groupe, montrant notamment des ouvriers frappant des pythons avec un marteau, leur enfonçant des crochets métalliques dans la tête avant de les suspendre et gonflant leur corps avec de l’eau, alors même qu’ils continuaient à bouger.
Une image de l’enquête de PETA Asie
« Il n’y a rien de luxueux à écorcher des pythons terrifiés et à l’agonie juste pour des sacs ou des ceintures », déclare Mimi Bekhechi, vice-présidente de PETA pour l’Europe. « PETA appelle Kering à abandonner l’ignoble commerce des peaux de reptile et à passer aux matières véganes et sans cruauté que réclament aujourd’hui les consommateurs compatissants. »
En début d’assemblée, des militantes de PETA ont distribué des tracts aux actionnaires, les informant de la souffrance d’êtres sensibles que soutient Kering en se bornant à vendre des peaux exotiques.
PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos vêtements » s’oppose au spécisme, l’idéologie postulant une fausse supériorité de l’humain sur les autres animaux. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez les dernières actualités de l’association sur Facebook, X ou Instagram.
Contact :
Anissa Putois ; [email protected]
#
Veuillez trouver la question d’actionnaire de PETA États-Unis ci-dessous :
Bonjour, Je m’appelle James Fraser, j’ai une question pour Monsieur Pinault de la part de l’association PETA.
Une récente enquête de PETA Asie a révélé une cruauté effroyable dans des élevages en Thaïlande qui fournissent des peaux de serpent à Caravel, une tannerie appartenant à Kering.
Des pythons malades et émaciés (dont un dont les yeux sortaient grotesquement de leur orbite) étaient abrités dans des boîtes et des cages si sales et vivaient dans une telle privation qu’un expert des reptiles a qualifié ces conditions d’inhumaines. Les employés frappaient les pythons à la tête avec des marteaux, les empalaient sur des crochets, les remplissaient d’eau alors qu’ils continuaient de bouger et les écorchaient.
Cela vous rappelle peut-être quelque chose. C’est parce que rien n’a changé malgré les grandes déclarations de Kering sur le bien-être animal. En 2015, Gucci a été impliqué dans une enquête de PETA États-Unis portant sur deux des plus grandes entreprises d’abattage d’autruches au monde. Et la marque a encore une fois été impliquée en 2021 lors d’une enquête de PETA Asie dans un abattoir indonésien où les employés décapitaient et démembraient des lézards à la machette.
Les jeunes générations sont les forces motrices de la mode actuelle, et elles veulent une mode de luxe durable et sans cruauté. À lui seul, le marché des sacs à main de luxe végans devrait plus que doubler d’ici 2030.
Compte tenu de la demande de produits de luxe durables et sans cruauté et de la torture et l’abattage abominables inhérents à l’élevage industriel des pythons, des lézards et des autres animaux utilisés pour les peaux exotiques, pourquoi l’entreprise ne mise-t-elle pas sur les souhaits de ses clients en se désolidarisant de cette industrie atroce ?