Bernard Arnault reçoit une médaille Olympique à son effigie, dénonçant l’utilisation de peaux d’animaux sauvages par LVMH, sponsor des JO

Le 26 juillet 2024

Bernard Arnault reçoit une médaille Olympique à son effigie, dénonçant l’utilisation de peaux d’animaux sauvages par LVMH, sponsor des JO

Paris – Si la cruauté envers les animaux était une discipline olympique, LVMH – principal sponsor des JO de Paris 2024 et maison mère de Louis Vuitton, Dior et Fendi – remporterait la médaille d’or pour sa vente de peaux de crocodiles, de serpents, d’autruches et d’autres animaux sauvages abattus de manière violente. Voilà le message de PETA dans une lettre à Bernard Arnault, accompagnant un cadeau un peu particulier fait au PDG du groupe LVMH.

L’association lui a fait parvenir sa propre version de la médaille Olympique, ressemblant à quelques détails près à l’originale créée par Chaumet, maison appartenant à LVMH. Celle-ci représente Bernard Arnault lui-même, se tenant sur le cadavre ensanglanté d’un crocodile, brandissant une hache d’une main et un sac Louis Vuitton en peau de croco de l’autre et accompagné du texte « LVMH | CHAMPION DE LA CRUAUTÉ ENVERS LES ANIMAUX | PARIS 2024 ». Sur le versant de la médaille on peut lire « LES JEUX OLYMPIQUES : SPONSORISÉS PAR LA VIOLENCE » sous les anneaux olympiques dont coulent des gouttes de sang. Le pastiche reflète les souffrances et le massacre que soutient LVMH en continuant à faire usage de peaux d’animaux sauvages.

Des photos de la médaille parodique sont disponibles ici, ici et ici.

« PETA met LVMH sur la première marche du podium de la cruauté. La torture et la mort de crocodiles et d’autres animaux financés par le groupe l’éloigne des valeurs olympiques d’amitié, de respect et d’excellence, » déclare Mimi Bekhechi, vice-présidente de PETA pour l’Europe. « Si LVMH veut se montrer digne de son rôle et de son prétendu « esprit d’innovation exceptionnel », il doit urgemment abandonner les peaux d’animaux sauvages – qui proviennent d’individus sensibles électrocutés, mutilés, écorchés vivants – pour privilégier des matières véganes durables et éthiques. »

Une enquête de PETA Asie sur des fermes de crocodiles au Vietnam qui fournissaient des peaux à LVMH a révélé que des milliers de reptiles étaient confinés dans des fosses en béton sales et exiguës (certaines plus étroites que la longueur de leur propre corps) pendant 15 mois avant d’être abattus. Les entités PETA ont également rendu compte de la manière dont l’industrie de la mode tranche le cou des crocodiles et enfonce des tiges en métal dans leur colonne vertébrale, décapite des lézards encore conscients à la machette et étourdit électriquement des autruches avant de les égorger devant leurs congénères terrifiées.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos vêtements », et qui s’oppose au spécisme (l’idéologie qui postule une fausse supériorité de l’humain sur les autres animaux) note que d’autres maisons de haute couture comme Mulberry, Victoria Beckham, Chanel, Burberry, Diane von Furstenberg et Vivienne Westwood ont abandonné l’utilisation de peaux de reptiles ou d’autres animaux sauvages. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez les dernières actualités de l’association sur Facebook, X ou Instagram.

Contact :

Anissa Putois ; [email protected]

 

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