Bordeaux : un « homard » gît dans une assiette géante pour dénoncer la consommation d’animaux marins
Bordeaux : un « homard » gît dans une assiette géante pour dénoncer la consommation d’animaux marins
PETA demande aux gens de se mettre à la place des crustacés et des autres individus qui souffrent pour finir sur nos tables
Bordeaux – « Pensez à ceux qu’il y a dans votre assiette : devenez végan » – c’est le message qu’a fait passer PETA aujourd’hui en pleine place de la Bourse. Ne portant guère plus que de larges pinces rouges, une militante de l’association costumée en « homard » gisait sur une assiette géante, afin de rappeler que chaque crustacé tué pour la consommation était un individu sensible qui ne voulait pas mourir.
Des photos de l’action sont disponibles ici, ici, ici, ici et ici.
« Les homards et autres animaux marins ne sont pas des “fruits de mer”, mais des êtres sensibles, intelligents et capables de ressentir toute la détresse et l’agonie de la capture et de la mise à mort cruelle qu’on leur réserve », déclare Iris Douzet, porte-parole de PETA France. « PETA appelle les consommateurs à respecter et à épargner tous les animaux en passant à une alimentation végane. »
PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour notre nourriture », rappelle que lorsqu’on les laisse en paix, les homards peuvent vivre jusqu’à 100 ans. Eux aussi sont maladroits lorsqu’ils sont adolescents et les homards plus âgés guident les plus jeunes par leurs pinces à travers les profondeurs océaniques. Ces animaux effectuent chaque année des voyages saisonniers, parcourant souvent des centaines de kilomètres, et chaque individu peut être, comme nous, droitier, gaucher ou ambidextre. Mais lorsqu’ils sont ébouillantés vivants, ils tentent souvent de s’échapper en s’agrippant désespérément aux parois de la casserole et les experts s’accordent à dire qu’il n’y a aucun doute que cette pratique cruelle (ainsi que le transport et le stockage sur glace) est source d’immense souffrance pour ces animaux sensibles et intelligents.
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Contact :
Anissa Putois ; [email protected]
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