Bravissimo ! PETA célèbre l’adieu tant attendu de Dolce & Gabbana à la fourrure et à l’angora
Bravissimo ! PETA célèbre l’adieu tant attendu de Dolce & Gabbana à la fourrure et à l’angora
Paris – Après plus de deux décennies de pressions exercées par les entités internationales de PETA (notamment des emails de plus de 300 000 de ses sympathisants dans le monde entier et des manifestations à l’extérieur et à l’intérieur de ses magasins) la marque de mode de luxe Dolce & Gabbana a confirmé qu’elle bannira la fourrure et l’angora de toutes ses futures collections.
« PETA Royaume-Uni célèbre la décision compatissante et avisée de Dolce & Gabbana de renoncer à la fourrure et à l’angora, un choix qui est parfaitement dans l’air du temps », déclare Mimi Bekhechi, vice-présidente de PETA Royaume-Uni, Europe et Australie. « Personne ne veut porter la peau et la fourrure d’animaux torturés, et nous encourageons Dolce & Gabbana à rejoindre d’autres grandes marques en retirant également de ses collections les peaux exotiques obtenues de manière cruelle. »
La plupart des animaux utilisés dans l’industrie de la fourrure passent toute leur vie dans des cages exiguës, où ils font frénétiquement les cent pas, rongent les barreaux et s’automutilent. D’autres sont pris dans des pièges à mâchoires d’acier, qui se referment sur les pattes des animaux, les blessant souvent jusqu’à l’os, provoquant une douleur atroce et une grande perte de sang. Certains tentent de se ronger les pattes pour s’échapper. Si les animaux pris au piège ne meurent pas d’une hémorragie, d’une infection ou d’une attaque par d’autres animaux, les trappeurs les étranglent, les abattent ou les piétinent à mort.
Dans les élevages producteurs d’angora, les lapins sont généralement maintenus dans de petites cages répugnantes, dépourvues d’aménagement et subissent le supplice de l’arrachage des poils jusqu’à quatre fois par an. Au cours de ce processus terrifiant, ils sont souvent immobilisés pendant que les travailleurs leur arrachent leur pelage pendant que les animaux hurlent de douleur.
PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos vêtements », a mis fin à sa campagne « Plutôt à poil qu’en fourrure » en 2020 en réponse au déclin du commerce mondial de la fourrure et au renoncement de la fourrure par la majorité des grands créateurs du monde et l’Italie a récemment, tout comme le France, rejoint la liste croissante des pays qui ont adopté une législation interdisant cette industrie cruelle.
Dans le commerce des peaux exotiques, des alligators sont maintenus dans de l’eau fétide à l’intérieur de hangars sombres et humides avant que leur nuque ne soit tranchée et que des tiges métalliques ne soient enfoncées dans leur tête pour tenter de leur brouiller le cerveau, souvent alors qu’ils sont pleinement conscients. Et les serpents sont battus à coups de marteau, ouverts d’un bout à l’autre avec des lames de rasoir et dépecés vivants. Chanel, Diane von Furstenberg et Hugo Boss font partie des grandes marques qui ont renoncé à la fourrure et aux peaux exotiques.
PETA s’oppose au spécisme, la croyance que les humains sont supérieurs à tous les autres animaux. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez l’association sur Facebook, Twitter ou Instagram.
Contact :
Anissa Putois ; [email protected]
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