Caden : 10 000 personnes se joignent à PETA pour s’opposer à l’agrandissement d’un élevage intensif

Le 29 octobre 2024

Caden : 10 000 personnes se joignent à PETA pour s’opposer à l’agrandissement d’un élevage intensif

Des milliers de personnes sont d’accord : la demande d’agrandissement d’un élevage cherchant à doubler le nombre de cochons qu’il emprisonnera doit être refusée

Caden, Morbihan – Après avoir appris que le nombre de cochons élevés dans une installation agricole pourrait doubler, condamnant plus de 2 700 de ces animaux à une vie de misère à tout moment, plus de 10 400 soutiens de PETA et résidentes et résidents indignés ont signé une pétition exhortant le préfet du Morbihan à rejeter la demande.

« Il est essentiel d’arrêter l’agrandissement proposé pour cette installation, que ce soit pour épargner aux riverains des odeurs insupportables, éviter de graves dommages environnementaux ou sauver des milliers de cochons sensibles d’une vie de souffrance, d’exploitation et de misère, » déclare Mimi Bekhechi, vice-présidente de PETA pour l’Europe. « Si les membres de la préfecture du Morbihan se rendaient dans l’un de ces élevages intensifs et voyaient les animaux terrifiés, entendaient leurs cris et sentaient l’odeur putride de l’ammoniac, des excréments et de la chair en décomposition, ils refuseraient certainement le projet d’agrandissement de cet enfer sur terre. »

PETA souligne que les cochons sont des animaux sociaux, sensibles et intelligents, qui tissent des liens affectifs forts et ont une grande capacité d’apprentissage. Mais dans les élevages industriels, ces êtres sont entassés dans des hangars sordides et surpeuplés et privés de stimulation psychologique, ainsi que de toute possibilité de se livrer à un comportement naturel. À l’abattoir, de nombreux cochons ne sont pas correctement étourdis avant d’être égorgés, d’autres sont étouffés au CO2 dans l’agonie et la terreur. En plus de ternir la réputation de la localité, une opération d’une telle ampleur pourrait avoir des effets néfastes sur la campagne et l’écosystème environnants, gâchant le magnifique paysage et générant une pollution de l’eau, du sol et de l’air ainsi que des niveaux élevés de bruit, de circulation et d’odeurs désagréables – ce qui dérangerait sans aucun doute les riverains. À l’échelle mondiale, les élevages industriels sont parmi les principaux contributeurs aux émissions de gaz à effet de serre à l’origine de la crise climatique.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour notre nourriture » et qui s’oppose au spécisme, idéologie postulant une fausse supériorité de l’humain sur les autres animaux pour justifier leur exploitation, met son « Guide du végan en herbe » gratuitement à disposition des personnes souhaitant passer à une alimentation sans produits issus d’animaux. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez les dernières actualités de l’association sur FacebookX ou Instagram.

Contact :
Anissa Putois ; [email protected]

#