Des lapins battus avec des tuyaux et des chinchillas électrocutés pour la fourrure
Le 10 décembre 2019
DES LAPINS BATTUS AVEC DES TUYAUX ET DES CHINCHILLAS ÉLECTROCUTÉS POUR LA FOURRURE
Une enquête de PETA Asie révèle des scènes d’horreur dans l’industrie de la fourrure en Russie
Paris – En pleine saison d’achats de Noël, PETA diffuse pour la toute première fois une enquête sur le commerce de la fourrure en Russie. Des témoins de PETA Asie ont filmé une vidéo montrant un ouvrier tabassant des lapins avec un tuyau en métal et leur coupant la tête alors qu’ils étaient encore conscients. On y voit également des chinchillas se faire électrocuter, briser la nuque et subissant d’autres horreurs dans cinq élevages.
Un ouvrier travaillant dans une des exploitations a déclaré que l’élevage vendait des peaux à Kopenhagen Fur, qui se décrit comme la plus grande maison de vente aux enchères de fourrure au monde. Un autre élevage visité par PETA Asie fournit des fourrures à la maison de vente aux enchères Saga Furs. Cela fait des décennies que PETA et ses affiliées dénoncent la cruauté qui a cours dans les fermes à fourrure du monde entier. Cette dernière enquête montre que rien n’a changé.
« Les acheteurs doivent garder à l’esprit que chaque manteau, col ou pompon en fourrure provient d’animaux confinés dans des cages grillagées et sales, hurlant de terreur et se vidant de leur sang », déclare Marie-Morgane Jeanneau, porte-parole de PETA France. « En cette saison des achats de Noël, nous rappelons aux gens de ne jamais soutenir cette cruauté en n’achetant ni ne portant aucune fourrure animale. »
Certains lapins étaient encore en vie et tressaillaient au moment de se faire décapiter par un ouvrier, éclaboussant le sol de leur sang et jetant leur tête dans des paniers remplis des têtes de leurs congénères, le tout sous les yeux d’autres lapins, tremblant de terreur. Un ouvrier n’a pas placé correctement les électrodes sur un chinchilla et l’animal a crié et a tressailli, puis a convulsé pendant plus d’une minute avant de devenir immobile. Ensuite, l’ouvrier lui a brisé la nuque.
Les animaux étaient parqués dans des cages en treillis métallique sales. Les occupants de certaines cages ne disposaient d’aucune protection face aux éléments météorologiques, tandis que d’autres étaient enfermés dans des pièces sombres. Des visons et des zibelines faisaient sans cesse les cent pas – symptôme d’une forte détresse psychologique – tandis qu’un renard qui n’avait nulle part où se cacher était tapi de peur. Un chinchilla semblait être aveugle mais était toujours utilisé pour la reproduction. Et un ouvrier a expliqué au témoin que tout animal se soulageant dans la « mauvaise » partie de sa cage était tué. « Les animaux doivent être propre », a-t-il déclaré. « Si vous produisez une peau pas propre, vous perdez beaucoup d’argent. »
PETA, dont la devise dit notamment : « Les animaux ne nous appartiennent pas et nous n’avons pas à les utiliser pour nos vêtements », s’oppose au spécisme, idéologie qui postule la supériorité de l’humain sur les autres animaux, pour justifier de s’en servir comme de simples marchandises. L’association milite aussi pour l’interdiction de la production de fourrure en France.
Des photos et des séquences vidéo de qualité de diffusion sont disponibles sur demande. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com.
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