Des militants brandissent des « crocodiles » pour appeler Hermès à dire stop aux peaux exotiques
Des militants brandissent des « crocodiles » pour appeler Hermès à dire stop aux peaux exotiques
Paris – En amont de la journée des reptiles, le 21 octobre, PETA a fait valoir les droits de ces animaux cruellement exploités pour la mode devant la boutique Hermès de l’avenue George V aujourd’hui. Trois militantes vêtues d’élégantes robes noires ont solennellement tenu des « cadavres » de crocodiles en hommage aux êtres sensibles torturés et violemment tués pour que leur peau finisse en sac de luxe, et des pancartes où l’on pouvait lire « Hermès, arrêtez la torture » et « Hermès : accessoires de meurtre ». La mise en scène visait à dénoncer toute l’horreur de l’utilisation continue de peaux exotiques par la maison de luxe.
Des photos de l’action sont disponibles ici, ici et ici.
« Aucun accessoire de mode ne vaut la souffrance et la mort violente d’un être sensible, » déclare Iris Douzet, porte-parole de PETA France. « Hermès se borne à financer l’exploitation et la torture de crocodiles alors que le vent tourne contre les matières issues de cruauté. Il est plus que temps pour la maison de tirer une croix sur les peaux exotiques, en faveur de matières novatrices et durables, pour lesquelles personne n’a été ouvert à la lame en toute conscience et écorché vivant. »
Des enquêtes – dont une vidéo de l’association australienne Kindness Project, tournée dans des élevages intensifs appartenant à Hermès – dévoilent toute l’horreur que subissent les reptiles confinés, charcutés et tués pour leurs peaux. On y voit des crocodiles parqués à l’étroit dans des enclos et cages lugubres, traînés, mutilés et poignardés avec un tournevis.
PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos vêtements », rappelle qu’il faut les peaux de trois crocodiles pour confectionner un seul sac à main Hermès, et que chaque article en cuir exotique provient d’un animal intelligent et sensible qui a subi la misère d’un confinement intensif et des souffrances inimaginables avant d’être violemment abattu.
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Contact :
Anissa Putois ; [email protected]
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