Exclusif : la reine Camilla arrête officiellement la fourrure !

Le 16 mai 2024

Exclusif : la reine Camilla arrête officiellement la fourrure !

PETA Royaume-Uni a reçu la confirmation tant attendue de la part de Buckingham Palace : Camilla Parker Bowles, reine du Royaume-Uni, ne se procurera plus de fourrure pour sa garde-robe. Par cette décision, elle suit les traces de la défunte reine Elisabeth II qui évoluait avec son temps et a annoncé en 2019 qu’aucun nouvel élément de sa garde-robe ne contiendrait de vraie fourrure. Ceci est considéré comme la première fois que la reine Camilla prend officiellement position contre l’industrie de la fourrure, dans laquelle les animaux passent leur vie en cage ou sont trappés avec des pièges en métal, électrocutés ou soumis à une autre forme de mort douloureuse, puis écorchés.

« PETA trinque à la santé de la reine Camilla, qui se tient aux côtés des 95 % des britanniques qui refusent également de porter de la fourrure animale, » affirme Ingrid Newkirk, fondatrice de PETA. « Il est légitime que la monarchie britannique reflète les valeurs du peuple en reconnaissant que la fourrure n’a pas sa place dans la société. Cela rend le fait que le ministère de la Défense utilise de la vraie fourrure d’ours pour les bonnets de la Garde du Roi encore plus absurde et déconnecté. »

Depuis deux décennies, les entités PETA font campagne pour pousser le ministère de la Défense à arrêter d’utiliser de la peau d’ours pour les bonnets de la Garde du Roi. Des révélations vidéo diffusées par PETA ont montré la manière dont les ours sont piégés avec de la nourriture, abattus, éviscérés et démembrés par des chasseurs au Canada pour que leur fourrure puisse être vendue, parfois pour être utilisée pour ces couvre-chefs purement décoratifs.

Les images dérangeantes montrent les chasseurs tirant à l’arbalète sur des ours – une forme de chasse illégale au Royaume-Uni depuis 1981, en vertu des lois sur la protection de la faune. Pris au dépourvu, de nombreux ours se voient tirer dessus à plusieurs reprises, et certains s’échappent pour finir par se vider de leur sang ou succomber lentement des suites d’une infection, de déshydratation ou de faim.

La peau d’au moins un ours est nécessaire pour fabriquer chaque bonnet. Selon les archives publiques obtenues par PETA, le ministère de la Défense a acheté 498 bonnets entre 2017 et 2022 (l’équivalent de 498 ours massacrés), et ce malgré le fait que PETA ait proposé au ministère une fausse fourrure de qualité supérieure produite par le créateur français de fausse fourrure de luxe ECOPEL pour la première fois en 2017. Par ailleurs, ce dernier s’est engagé à en fournir une quantité illimitée au ministère gratuitement pendant une décennie.

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos vêtements » s’oppose au spécisme, l’idéologie postulant une fausse supériorité de l’humain sur les autres animaux. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez les dernières actualités de l’association sur FacebookX ou Instagram.

Contact : 

Anissa Putois ; [email protected]

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