Isabel Marant confirme avoir banni l’angora, la fourrure et les peaux exotiques auprès de PETA et reçoit des chocolats en remerciement
Le 5 décembre 2023
Isabel Marant confirme avoir banni l’angora, la fourrure et les peaux exotiques auprès de PETA et reçoit des chocolats en remerciement
Paris – C’est une bonne nouvelle pour les animaux : Isabel Marant a confirmé avoir banni l’angora, la fourrure et les peaux exotiques de ses collections. L’association salue cet engagement fort de la part de la marque française implantée dans 19 pays. Les représentants de l’enseigne ont confirmé dans un e-mail envoyé à PETA : « Isabel Marant n’utilise plus de fils angora » et « Je vous confirme également que nous ne vendons plus de fourrure ni d’articles en peau exotique. »
« Nous célébrons la décision pleine de compassion d’Isabel Marant, qui permet d’épargner aux lapins de se faire arracher les poils à vif, aux crocodiles et aux serpents d’être dépecés vivants et aux renards, visons et autres animaux tués pour leur fourrure d’être détenus dans des conditions sordides avant d’être violemment abattus, » déclare James Fraser, chargé des relations auprès des entreprises pour PETA. « PETA appelle les autres marques à suivre ce bel exemple en délaissant les matières issues d’animaux pour se tourner vers l’avenir de la mode, qui est végan. »
PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos vêtements », a diffusé des enquêtes portant sur l’industrie de la fourrure partout dans le monde, ainsi que plusieurs enquêtes sur l’industrie des peaux exotiques, montrant des alligators et des crocodiles cloîtrés dans des bassins d’eau fétide avant que leur nuque soit tranchée avec une lame, souvent pendant qu’ils sont encore conscients. On y voit également des serpents frappés à coups de marteau, gonflés d’eau, ouverts d’un bout à l’autre avec des lames de rasoir et écorchés vifs.
Des enquêtes en Asie et en France ont révélés que les lapins utilisés pour l’angora sont confinés sans stimulations ni soins vétérinaires. Ils ne sortent que rarement : ils sont alors attachés et maintenus en place et leurs doux poils leur sont arrachés par poignée, avec une violence telle que leur peau délicate en est parfois déchirée.
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