La cruauté du plumage à vif des oiseaux dans des élevages producteurs de duvet

LA CRUAUTÉ DU PLUMAGE À VIF DES OISEAUX DANS DES ÉLEVAGES PRODUCTEURS DE DUVET

Les révélations de PETA États-Unis sur les élevages d’oies en Chine font peser de lourds soupçons sur les normes soi-disant « éthiques » pour le duvet

 

Paris – De nouvelles images tournées dans des élevages pour le duvet en Chine, dont provient 80 % du duvet mondial, montrent des employés plaquant les oies au sol pour leur arracher les plumes tandis qu’elles se débattent en hurlant. Beaucoup d’entre elles subissent cette torture plusieurs fois avant de finir à l’abattoir. Tous les élevages figurant dans la vidéo sont liés à des fournisseurs d’enseignes qui ont obtenu la certification « normes de duvet responsable » (Responsible Down Standards, ou RDS), qui interdit le plumage à vif des oies, mais qui autorise pourtant les fournisseurs à utiliser du duvet ayant été obtenu par le plumage à vif, ce qui questionne sérieusement la légitimité de la certification RDS.

En réponse à cela, PETA – dont la devise proclame en partie que « les animaux ne nous appartiennent pas et que nous n’avons pas à les utiliser comme vêtements » – demande aux marques de cesser la vente de produits contenant du duvet et de les remplacer par des produits sans duvet à la pointe de la technologie qui sont déjà disponibles, garantissant ainsi que leurs articles seront 100 % sans cruauté.

« Il n’y a tout simplement aucune garantie que les plumes garnissant n’importe quelle veste ou coussin n’ont pas été arrachées à la peau d’une oie hurlante », déclare Cyril Ernst, porte-parole de PETA France. « PETA appelle les enseignes et les consommateurs qui ont une éthique à laisser de côté le duvet et de préférer les fibres synthétiques modernes qui sont à la fois chaudes, imperméables, hypoallergéniques et respectueuses des animaux. »

Un représentant de la société Jilin City Bailing Down Products, qui s’approvisionne en plumes arrachée à vif produites par une coopérative visée par l’enquête a admis : « Le plumage est fait en secret ; nous ne voulons pas arracher les plumes publiquement » et « [N]ous avons annoncé que le plumage se faisait après l’abattage, personne n’ose acheter si on dit qu’on leur arrache les plumes à vif ». Cela soulève la question de la présence des plumes issues de l’arrachage à vif dans des produits qui sont censés être sans plumage à vif.

Tout ce qui est dit plus haut devrait amener les consommateurs à lever un sourcil lorsqu’ils voient un produit dont l’étiquette indique une origine responsable.

Des photos sont disponibles ici. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com.

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