La fondatrice de PETA lègue son foie à Emmanuel Macron dans son nouveau testament

La fondatrice de PETA lègue son foie à Emmanuel Macron dans son nouveau testament

Ingrid Newkirk continuera à protester contre les peaux exotiques également, léguant un accessoire de mode fabriqué à partir de sa peau à Hermès

Pour prolonger son militantisme pour la cause animale bien après sa mort, la fondatrice de PETA a légué son foie à Emmanuel Macron afin de continuer de protester contre la cruauté du foie gras même depuis l’au-delà et appeler le Président à bannir ce produit barbare. Ce legs fait partie de son testament, mis à jour cette semaine et prévoyant l’envoi de plusieurs parties de son corps à divers responsables lorsqu’elle ne sera plus de ce monde. Elle lègue également « une partie de sa peau » pour qu’elle soit tannée et serve à « faire une ceinture et un sac à main en cuir » à envoyer à Axel Dumas, PDG de Hermès, pour rappeler au monde que les animaux (dont les crocodiles et les autruches exploités par la marque) tiennent à leur peau comme nous tenons à la nôtre.

Le testament original d’Ingrid Newkirk a été rédigé il y a 20 ans après que l’avion dans lequel elle voyageait a rencontré un cisaillement du vent et a été contraint de faire un atterrissage d’urgence. Aujourd’hui, parce que les entités de PETA dans le monde entier ont remporté tant de victoires pour les animaux durant ces deux décennies, elle l’a mis à jour. Le cirque Barnum, le plus ancien et le plus grand cirque au monde, auquel elle léguait précédemment son index, symbole accusateur pour les souffrances infligées notamment à des éléphants, a cessé d’utiliser des animaux et recevra désormais son pouce en guise de thumbs-up.

Dans les documents déposés auprès de son exécuteur testamentaire, le testament mis à jour de Newkirk comprend les legs suivants :

• Son foie, mis sous vide, sera envoyé à Emmanuel Macron, pour lui rappeler à quelle point la cruauté du gavage des canards et des oies pour produire le foie gras est inexcusable et l’inciter à l’interdire.
• Une partie de sa peau, tannée et transformée en ceinture et en sac, sera offerte à la maison de luxe française Hermès, qui se borne à faire usage de la peau d’animaux maltraités et tués au nom de la mode.
• Une de ses oreilles sera léguée au roi d’Espagne en signe de protestation contre les cruelles corridas, durant lesquelles le matador coupe souvent les oreilles du taureau pour les garder comme trophée.
• L’un de ses pieds sera expédié à la marque de vêtements d’extérieur The North Face pour lui donner un « coup de pied dans le derrière » et la pousser à cesser de vendre du duvet et de la laine pour s’accorder réellement à sa prétention de s’engager pour des vêtements écoresponsables.
• Une partie de son cou sera envoyée au roi d’Angleterre, Charles III, s’il n’a pas encore coupé les ponts avec la colombophilie, puisque le cou des oiseaux « perdants » est souvent tordu après avoir enduré des traversées transmanche et autres courses dangereuses et de très longue durée, au cours desquelles beaucoup périssent.
• Une de ses jambes, qui sera brisée, pourra être exposée à Aintree, au Royaume-Uni, pendant le Grand National, la célèbre et mortelle course hippique, pour rappeler le sort des chevaux qui subissent des fractures et des blessures fatales lors des courses.
• Un morceau de son cœur sera présenté à Elon Musk pour qu’il puisse le cloner pour lui-même, puisque ses cruelles et mortelles expériences cérébrales pour Neuralink sur des singes, des cochons, des rats et des moutons indiquent qu’il est sans cœur.
• Ses intestins seront offerts au chef Nusret Gökçe, alias Salt Bae, à utiliser comme boyaux de saucisses dans ses restaurants axés sur la viande afin de le faire réfléchir à qui il sert dans ses plats.

« Sur son lit de mort, ils ont demandé à Bob Hope où il voulait être enterré et il a répondu : « Surprenez-moi » », explique Ingrid Newkirk. « Dans mon cas, quand je mourrai, j’espère continuer à surprendre ceux qui maltraitent les animaux, à provoquer une conversation sur le spécisme et à faire campagne contre l’exploitation animale. »

PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos vêtements » s’oppose au spécisme, l’idéologie postulant une fausse supériorité de l’humain sur les autres animaux. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez-nous sur Facebook, Twitter ou Instagram.

Contact :
Anissa Putois ; [email protected]

 

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