La « mascotte » des JO proteste contre son sponsor LVMH pendant l’événement médiatisé pour son utilisation continue de peaux ‘exotiques’
Le 7 août 2024
La « mascotte » des JO proteste contre son sponsor LVMH pendant l’événement médiatisé pour son utilisation continue de peaux ‘exotiques’
Après avoir suivi la Flamme olympique le long de son parcours à Marseille, à Bordeaux ou encore à Strasbourg, c’est en pleine capitale qu’une parodie de la mascotte de Paris 2024 a protesté, alors que les Jeux Olympiques battent leur plein. La Phryge élaborée par PETA – qui ressemble à quelques détails près à la mascotte officielle des Jeux – s’est promenée dans le centre de Paris, dénonçant les pratiques cruelles de LVMH, partenaire principal de Paris 2024. Les yeux rouge sang, elle brandissait d’une main un « cadavre » de crocodile et de l’autre un « sac ensanglanté » où était inscrit : « Louis Vuitton : stop aux peaux exotiques ».
Des photos de l’action sont disponibles ici, ici, ici, ici et ici.
« Alors que les yeux du monde sont tournés sur Paris, c’est l’occasion de rappeler la cruauté que soutient LVMH, sponsor olympique, en continuant à vendre des articles en peaux ‘exotiques’, bien que ce commerce soit en contraste total avec les valeurs olympiques d’amitié, de respect et d’excellence, » déclare Mimi Bekhechi, vice-présidente de PETA en Europe. « Si LVMH veut réellement faire valoir son ‘esprit d’innovation exceptionnel’ à l’international, le groupe doit se défaire des peaux d’animaux sauvages pour privilégier des textiles végans durables, éthiques et chics. »
Une enquête de PETA Asie dans les abattoirs qui fournissent LVMH en Indonésie montre des serpents gonflés avec de l’eau, frappés au marteau et coupés avec des rasoirs alors qu’ils sont probablement encore conscients. Les entités PETA ont également rendu compte de la manière dont les crocodiles se font trancher la nuque et enfoncer des tiges en métal dans la colonne vertébrale, des lézards sont décapités à la machette alors qu’ils sont encore conscients et des autruches sont étourdies électriquement avant d’être égorgées devant leurs congénères terrifiées.
PETA, dont la devise dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos vêtements », et qui s’oppose au spécisme, l’idéologie qui postule la supériorité de l’humain sur les autres animaux, note que d’autres grands créateurs de mode comme Mulberry, Victoria Beckham, Chanel, Burberry, Diane von Furstenberg et Vivienne Westwood ont abandonné l’utilisation de peaux de reptiles ou d’autres animaux sauvages. Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez les dernières actualités de l’association sur Facebook, X ou Instagram.
Contact :
Anissa Putois ; [email protected]
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